dimanche 6 juillet 2008

De la récupération politique et l'ingérence en Amérique Latine


L'Express

C'est toutefois son rival Uribe qui a reçu des louanges jeudi, de la part des dirigeants étrangers, mais surtout des Colombiens eux-mêmes. Fort de ce soutien massif de la population, les partisans d'Uribe pourraient être encouragés à modifier à nouveau la Constitution colombienne afin de permettre au président de briguer une nouvelle réélection.

"Je pense que (Chavez et Correa) sont d'importants alliés dans ce processus - mais à condition qu'ils respectent la démocratie colombienne. Les Colombiens ont élu Alvaro Uribe. Les Colombiens n'ont pas élu les Farc", a-t-elle déclaré.
Quand on sait le soutient politique et militaire dont bénéficie le gouvernement Uribe et la vulnérabilité de certains gouvernements de gauche en Amérique Latine face à la super puissance, c'est un peu fort de se plaindre d'une soi-disant ingérance dans les affaires colombiennes de la part de ses voisins. Ingrid Bétancourt est peut-être une ex-otage (et elle a droit à la sympathie de tous en tant que tel) mais elle n'a pas oublié qu'elle est aussi une politicienne et donc on ne doit pas l'oublier non plus.