vendredi 16 octobre 2009

Post-apocalyptique







Suite du CRS






Pas de Pays sans Paysans





Camarade Bourgeois, nous te protégons, toi et les tiens







Position dite du journaliste du PPA

Rencontre au Parti de la Presse et de l'Argent (PPA, cf Le Plan B)

Une rencontre



Des mecs, des vrais.












Checkpoint Péri


Alors que je prenais cette photo, j'entendis la voix d'un compagnon de la sécurité républicaine sur haut parleur: "Vous connaissez le droit à l'image, là-bas?"

As I was taking this photo, I heard the voice of a guardian ot the peace on a loudspeaker : "You, over there, do you know about the right to the image of individuals?"

jeudi 15 octobre 2009

La France d'en haut, la France d'en bas


Les Mots Sont Importants

Alors que le rappel à la loi et la célébration de l’ordre sont les maîtres mots du régime Sarkozy, voilà que les amis se pressent autour d’un cinéaste inculpé pour viol sur mineure : devenu victime d’une « Amérique qui fait peur », selon Frédéric Mitterrand, Roman Polanski se voit magiquement exonéré – au nom de son âge, de son oeuvre, de sa vie – de toute responsabilité vis-à-vis de la justice. Quelques mois plus tôt, rappelons-le, c’est une autre victime de la « censure » que défendait le ministre de la culture français : Orelsan, un chanteur auteur de paroles d’une violence sexiste inouïe, dont la présence à des événements culturels subventionnés par la puissance publique avait suscité quelques remous. Voilà donc quels sont les individus qui, en France, bénéficient des indignations officielles, qui font naître les grandes causes nationales menées au nom de la « liberté » ! La suite française de l’affaire Polanski (le retour sur le livre de Frédéric Mitterrand dans lequel il raconte ses séjours sexuels passés en Thaïlande) illustre ce qui devient un fonctionnement structurel dans la France de Sarkozy : CRS et management pour la France d’en bas, toujours soupçonnée de paresse et de désobéissance, de sexisme et de racisme ; tolérance, compassion et impunité, au nom de leur « talent », pour les puissants, la jet set et les artistes de cour. L’actualité montre que la question des violences sexuelles suscite les doubles standards les plus hallucinants : ainsi, alors que pour les classes populaires on ne jure plus que par la « tolérance zéro », les « peines planchers », voire la « castration chimique des délinquants sexuels », Michèle Alliot-Marie estime, à propos de Frédéric Mitterrand, qu’ « il faut permettre à chacun d’avoir fait des fautes, de s’en repentir et d’avoir toujours une deuxième chance » ! Dans ce contexte, il nous a semblé particulièrement utile de publier l’article consacré par l’essayiste étasunienne Katha Pollitt à l’effrayante mobilisation des « ami-e-s » de Polanski. Traduit par Nellie Dupont, il est reproduit ici avec l’autorisation de l’auteure.