mardi 30 décembre 2008

Invasion probable de Gaza

Alain Gresh

Le dimanche 28 au matin, les agences de presse annonçaient que l’armée israélienne massait ses troupes terrestres autour de Gaza. Les bombardements avaient repris, les raids israéliens ayant cette fois touché notamment une mosquée et une station de télévision. Selon le ministre de la défense Ehoud Barack, il ne saurait être question d’un cessez-le-feu : « Il faut changer les règles du jeu »Israel resumes Gaza bombardment », Al Jazeera English, 28 décembre).

dimanche 28 décembre 2008

Israël pret à envahir Gaza





ISM France

Un nuage de fumée noire tournoie au-dessus de la ville de Gaza, ce samedi après-midi, après une frappe israélienne sur des cibles dans la bande de Gaza. Les sources médicales palestiniennes estiment que les attaques ont fait au moins 275 morts palestiniens et 900 blessés (mise a jour 28.12 matin)

vendredi 12 décembre 2008

La SNCF terroriste?

La Nouvelle République

« Par souci d'économie, on a augmenté sensiblement le pas de maintenance, c'est-à-dire le temps entre l'installation de la caténaire et le moment où on effectue la première surveillance », explique Gilles Crespin. « Avant, ce pas était fixé à deux ans, on est passé à un an et demi puis à deux ans. Pourquoi ? Parce que RFF nous donne moins d'argent : c'est en effet nous, agents SNCF, qui sommes prestataires de service pour RFF. »




lundi 8 décembre 2008

Profanation(s)


Je me souviens très bien de la profanation du cimetière juif de Carpentras en 1990. J'avais alors 14 ans. Je me demande qui se souvient des profanations de cimetières musulmans depuis 2003 à Thiais, Strasbourg, Haguenau, Notre-Dame-de-Lorette, et encore hier soir dans cette même ville (cimetière militaire). Aujourd'hui même, au journal Inter-Treize de France-Inter, le présentateur a ressenti la nécéssité d'informer les auditeurs du fait que ce n'était 'pas la première fois'. Ce fait divers a été expédié en à peine plus d'une minute à la 22ème minute de ce journal de trente minutes. Un promeneur aurait découvert cette profanation avec croix-gammées et tout le flon-flon. Ce fait divers a été jugé moins important que la guerre civile du PS et le sacre par le Roi Sarko I du nouveau Cardinal de l'UMP, sa sainteté Xavier Bertrand. Pour la journaliste en place, cela rappelle les affaires précédentes (dont elle a sans doute pris connaissance le matin même), mais pas un mot, pas une référence à la profanation de Carpentras. Les ressemblances troublantes, l'idéologie néo-nazie tout du moins, ne semble pas sauter aux yeux de nos chers informateurs. Il semblerait qu'il y aie une hiérarchisation des victimes à l'antenne.

jeudi 2 octobre 2008

Faire la guerre pour faire l'Europe



Si tu veux l’Europe, prépare la guerre

« L’Europe n’a pas été faite, nous avons eu la guerre », rappelait Robert Schuman en annonçant, le 9 mai 1950, la création de la Communauté européenne du charbon et de l’acier. Quelques jours plus tôt, Jean Monnet lui avait soufflé un slogan : « Faire l’Europe, c’est faire la paix (1). » La paix : aspiration des peuples meurtris par deux conflits mondiaux et menacés d’un troisième, elle justifia la construction du Marché commun. Puis elle fournit un argument décisif lorsqu’il fallut valider la monnaie unique par les urnes alors que les nationalismes embrasaient les Balkans. Peu avant le référendum sur le traité de Maastricht de septembre 1992, Jacques Delors prêchait ainsi : « On ne peut dire que “oui”, oui à la paix, oui à la compréhension entre les peuples » (L’Yonne républicaine, 24 août 1992). En 2005, les partisans de la Constitution européenne expliquèrent à nouveau : « Il nous est demandé de choisir entre la routine de la guerre et l’aventure de la paix (2). »
Las ! Après les « non » français, néerlandais puis irlandais, l’heure aurait sonné, nous explique le journaliste Jean Quatremer, de remiser « cette vision du monde “woodstockienne” » au grenier des idées mortes. Pour secouer l’indolente populace européenne d’un souffle plus viril. « Et si Vladimir Poutine avait rendu un service à la construction européenne en envahissant la Géorgie ? », s’interroge-t-il dans Libération (9 septembre). Puisque rien ni personne n’est parvenu à cheviller l’amour de l’Union au corps des citoyens, « on peut se demander si un “ennemi” n’est pas la condition sine qua non, surtout pour une société européenne qui n’a même plus conscience du confort dans laquelle elle vit, pour qu’émergent une identité commune et un sentiment d’appartenance. » Lesquels tardent à se manifester. « En clair, développe Quatremer, la guerre ou plutôt la possibilité d’une guerre est la condition pour que l’Union s’affirme selon les mêmes mécanismes qui ont permis aux Etats-nations de se construire. » Les affrontement dans le Caucase en offrent l’occasion, poursuit le correspondant de Libération à Bruxelles, bien en phase avec la ligne farouchement atlantiste de son journal. « Le choix qui se pose désormais à l’Union est brutal : la soumission ou l’affirmation de sa puissance militaire. » Un demi-siècle après le traité de Rome, il ne s’agirait plus de faire l’Europe pour faire la paix. Mais de faire la guerre pour faire l’Europe.

Pierre Rimbert.


(1) « Mémorandum Monnet » du 3 mai 1950.

(2) Philippe Val, Le Référendum des lâches, Le Cherche Midi, Paris, 2005, p. 113.

lundi 22 septembre 2008

Val fait pipi à la culotte

Le Plan B



Rencontre Val-BHL chez Chancel à la neuvième minute. Je n'ai lu ni "Le référendum des lâches" de Ph. V., ni quoique ce soit de Jürgen Habermas. Cependant le rapprochement entre quoique Val aie pu écrire et quoiqu'un philosophe (Allemand qui plus est!) et sociologue aussi réputé que Habermas (tellement réputé que je le prenais pour un contemporain de Kant ou Hegel!) aie pu écrire, en dit long sur les qualités de philosophe de l'entarté national. Du pur plaisir carlésien cette vidéo!

lundi 15 septembre 2008

Lu dans la presse



Metro (quotien gratuit)

En bref Israël. le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal, a affirmé samedi soir que son mouvement souhaitait qu'un accord intervienne le "plus rapidement possible" pour la libération de prisonniers palestiniens en échange du soldat israélien Gilad Shalit. Celui-ci est détenu à Gaza depuis plus de deux ans.

A en croire Metro, les prisonniers palestiniens sont sans noms. Pas plus le franco-palestinien abandonné par Sarkozy Salah Hamouri que Obaidah A. ni quelconque autre prisonnier palestinien qu'il aie du 'sang sur les mains' ou non. Seul le soldat-prisonnier Shalit a un nom.

Un Fait Divers

Témoignage Chrétien

C’est arrivé dans un quartier banal, d’une ville banale, un matin de septembre. Vous en avez peut-être entendu parler. Furtivement. Le sujet est passé, comme tant d’autres, par la case « faits divers ». Mardi 2 septembre, à Istres (13), Morgane S., mère de trois enfants, s’est jetée du balcon de son appartement, au quatrième étage. Elle est décédée trente minutes après le choc. Chez elle, il y avait ses deux plus jeunes enfants, âgés de 4 ans et dix-huit mois. Il y avait aussi un huissier, un policier, un serrurier et un déménageur, venus pour l’expulser. Cela faisait 22 mois qu’elle et son mari n’avaient pas payé leur loyer. Pour une dette totale d’environ 10 000 euros. Le prix d’une vie.

(...)

D’après les services sociaux de la ville d’Istres, tout avait été fait pour tenter de négocier avec Morgane S., mais elle ne répondait plus. Elle s’était isolée, a confirmé son entourage. La solution, c’était donc de la jeter à la rue avec ses enfants, devant eux, forces de l’ordre en renfort ? À un problème de civilisation, on donne une réponse technique : « ne venait plus au rendez-vous ».

samedi 30 août 2008

Après le caricaturiste, le journaliste



Au début de l'été, on a eu l'affaire 'Siné', licencié de Charlie Hebdo pour 'antisémitisme' . C'est bientôt la rentrée, et c'est au tour du journaliste Richard Labévière de se voir licencié de RFI pour 'faute grave'. Cette faute serait de n'avoir pas informé sa hiérarchie de son intention d'interviewer le président Syrien Assad et/ou d'avoir partagé l'interview avec un journaliste de TV5. Etant donné le peu de fondement apparent pour ces deux explixations, on ne peut que se demander si sa 'faute grave' n'a pas été d'avoir été un peu trop 'pro-arabe' à défaut d''anti-sioniste', voire 'antisémite'.

Acrimed (Communiqué CFDT et extrait de déclarations de Labévière)

Le Post

Quelque soit le bien fondé ou la pertinence de son accusation principale - l’occultation planifiée et contrôlée par les responsables médiatiques français de tout élément d’information susceptible de nuire à l’image d’Israël et, dans une moindre mesure, à celle des Etats-Unis-, le chercheur, jusqu’alors reconnu et respecté, va rejoindre la cohorte des "excommuniés" du paysage audiovisuel hexagonal. Sans qu’il y ait d’équivalence dans leur carrière ou leur personnalité, ces hommes partagent le même lot : celui des pestiférés contraints de s’exiler ou de s’exprimer essentiellement à travers le Web pour continuer leur travail. Ils sont légion : Dieudonné, Soral, Nabe, Meyssan, Ramadan, Ménargues, Siné et d’innombrables anonymes des sphères artistiques, politiques, médiatiques, militaires et universitaires. Bienvenue au club , Richard.
Le Monde Diplomatique ('Christine Ockrent, la voix de la France')

Pétition en ligne en faveur de Richard Labévière

jeudi 21 août 2008

"Déssiner un juif en Nazi, c'est toujours dégeulasse" - Philippe Val



Monsieur Philippe Val, grand inculte devant l'éternel, ferait bien de se pencher sur l'histoire, et notemment l'histoire du sionisme. Il pourrait pour commencer s'instruire sur le cas de Ze'ev_Jabotinsky.
Il pourra aussi se documenter sur la position du premier Premier Ministre israélien, David Ben-Gurion durant la Shoah vis-à-vis de l'émigration massive de juifs allemands vers le Royaume-Uni
(En anglais, voir ici) et vis-à-vis de l'émigration de juifs trop vieux ou faibles vers la Palestine.

Pétition pour le déssinateur Siné



Soutenir Siné

SINÉ : SA VIE, SON OEUVRE, SON CUL ET... PHILIPPE VAL.

Le mardi 8 juillet, sur les ondes de RTL, Claude Askolovitch, journaliste au Nouvel Observateur, dénonçait « un article antisémite dans un journal qui ne l'est pas ». Il faisait allusion à une chronique de Siné dans Charlie hebdo, dont nous reproduisons le texte ici :

« Jean Sarkozy, digne fils de son paternel et déjà conseiller général de l'UMP, est sorti presque sous les applaudissements de son procès en correctionnelle pour délit de fuite en scooter. Le Parquet a même demandé sa relaxe ! Il faut dire que le plaignant est arabe ! Ce n'est pas tout : il vient de déclarer vouloir se convertir au judaïsme avant d'épouser sa fiancée, juive, et héritière des fondateurs de Darty. Il fera du chemin dans la vie, ce petit ! »

Prétextant l'éventualité d'un procès pour antisémitisme, Philippe Val, directeur de publication, a enjoint Siné de signer une lettre d'excuse dans Charlie hebdo, ce que le dessinateur a refusé de faire. Philippe Val l'a aussitôt renvoyé du journal avec l'assentiment de la direction (Bernard Maris, Gérard Biard et Charb).

Où est l'antisémitisme dans le texte de Siné ? Il y dénonce seulement, avec le ton fleuri qui est sa marque de fabrique, l'opportunisme du fils du président de la République.

Philippe Val et la direction de Charlie hebdo se sont couchés devant Jean Sarkozy. Grand bien leur fasse, leurs lecteurs apprécieront. À la radio, d'autres continuent de faire des procès en antisémitisme comme certains, naguère, en sorcellerie.

Nous connaissons bien Siné : sa grande gueule, sa violence intellectuelle, son humour et surtout sa maison ouverte à tous : Juifs, Arabes, Français, Noirs, Auvergnats, Bretons, pédés, communistes (liste non exhaustive), tous unis pour conchier, autour d'un verre (ou de plusieurs), une société de plus en plus bien pensante et moraliste.

C'est pourquoi nous apportons notre soutien inconditionnel à Siné. Siné n'aime pas les cons. Siné est un anar. Vive Siné !

mardi 19 août 2008

"Philippe Val voit de l'antisémitisme subliminal"



Contre Journal

Philippe Val voit de l’antisémitisme subliminal. Cette phrase de Siné n’induit absolument pas ce cliché des juifs qui seraient «prêts à tout». C’est une interprétation très extensive de l’antisémitisme, qui n’est pas en principe celle de la loi. Et c’est dangereux. Il faut faire attention avec cette infraction d’injure à raison de la religion. A force d’en voir partout, on ne pourra plus parler de religion du tout. Il faut laisser la place à une certaine critique et ne pas faire une interprétation extensive de la loi, surtout pour Charlie Hebdo qui se prévaut de brocarder la religion. Pour moi c’est une forme de terrorisme intellectuel que de considérer ce message comme faisant l’analogie entre judaïsme et goût de l’argent.
Justement ce que plaidaient les terroristes intéllectuels à l'époque de l'affaire dite des 'caricatures'. Les mêmes terroristes intéllectuels qui aujourd'hui souhaitent museler un caricaturiste. Sans doute faudrait-il en rire...

samedi 9 août 2008

Marina Petrella


Lettre ouverte de "Marie Claire" à Ingrid Bétancourt

Chère Ingrid. Nous étions avec vous le jour de votre enlèvement par les Farcs, le 23 février 2002, en la personne de notre photographe Alain Keler. Nous sommes avec vous aujourd’hui, à partager l’allégresse de votre liberté retrouvée. Au nom de nos trois millions de lectrices, au nom de notre amour commun pour une France que vous qualifiez de « douce », nous nous permettons de faire appel à vous.
.

A votre arrivée à l’aéroport de Villacoublay, Nicolas Sarkozy, sa main dans la vôtre, vous promet devant tout le pays d’accueillir les Farcs qui « abandonneront les armes, qui se comporteront en respectant la dignité des personnes ». En songeant à une paix future entre les Farcs et la société Colombienne, il s’engage donc à offrir l’impunité à des terroristes toujours en activité, qui continuent de rançonner et de tuer. Au moment où il vous fait cette promesse, il en trahit une autre tenue par la France depuis 1985. Il s’agissait à l’époque d’offrir l’asile aux brigadistes italiens ayant renoncé à toute violence.


En aôut 2007, Marina Petrella, assistante sociale depuis plus de dix ans dans la banlieue parisienne, est arrêtée par la police. A 54 ans, cette femme se laisse aujourd’hui mourir de désespoir dans une cellule de l’unité psychiatrique de Fleury Mérogis. Sa fille Elisa se bat pour elle. En vain….

Le mardi 7 juillet, Nicolas Sarkozy déclare que la France livrera bel et bien Marina Petrella à la justice italienne. Il déclare espérer une grâce hypothétique du président Napolitano, ajoutant la bonne conscience au parjure.

Nous savons à quel point vous êtes passionnée par la justice, la liberté, l’intangibilité de la parole donnée.
Nous vous demandons de faire tout votre possible pour obtenir du président Sarkozy que ces valeurs soient respectées, que Marina Petrella retrouve la liberté qui lui a été retirée.

Nous vous embrassons affectueusement.


La Rédaction de Marie-Claire

AFP

Mardi, la cour d'appel de Versailles a autorisé la remise en liberté de l'ex-brigadiste pour raisons de santé, ce qui lui permet de ne plus être hospitalisée sous surveillance policière.

"La nouvelle lui a fait très plaisir mais elle a peur d'exprimer une joie qu'elle pourrait regretter plus tard", a raconté le mari de Marina Petrella.

Réfugiée en France depuis 1993, l'ex-dirigeante de la "colonne romaine" des Brigades rouges est toujours sous le coup d'un décret d'extradition du gouvernement français à la demande de l'Italie, où elle a été condamnée en 1992 à la perpétuité pour complicité de meurtre d'un commissaire, à Rome en 1981.

mercredi 30 juillet 2008

A son tour Philippe Val amalgame ethnicité et religion

Nouvel Obs

Or, pour Val, le texte de Siné "ne s'attaquait pas à l'idéologie d'une religion", mais "attaquait une personne, Jean Sarkozy, pour en stigmatiser les liens supposés avec le judaïsme". Et le directeur de la publication de Charlie dénonce "la liberté de proférer des insultes machistes, antisémites et homophobes" qui régnait "à "l'époque bénie" de la jeunesse de Siné",
Puisque le Nouvel Obs ne le fait pas, rappelons que Siné accusait (peut-être à tort) Sarko jr. de se convertir au judaïsme. la conversion, rappelons le, signifie l'adoption d'une religion, et non d'une ethnicité.

samedi 26 juillet 2008

Le nouveau combat de SOS Racisme




SOS RACISME milite contre le racisme anti-Philippe Val:


Tout d’abord, les propos de Siné – amalgamant réussite sociale et conversion au judaïsme - sont au minimum des propos douteux qui ont pu légitimement choquer les personnes qui en étaient destinataires. Et ce d’autant plus que la fin de la chronique de Siné rajoute quelque peu au « malaise » lorsque se trouve écrit sous sa plume, concernant un édito de Christophe Barbier dans l’hebdomadaire l’Express : « Croyez-vous que ce Christophe Barbier qui se permet d’admonester les musulmans, les enjoignant brutalement d’abandonner leurs traditions, aurait le même culot pour s’adresser aussi violemment aux Juifs ? Moi, honnêtement, entre une musulmane en tchador et une juive rasée, mon choix est fait. »

Le comble: SOS RACISME confond xénophobie et préjudice religieux!

Je le dis:

Premièrement, il y a d'après moi plus de chances en France de se faire poursuivre ou virer pour propos anti-judaisme ou même anti-Israël que pour des propos anti-musulmans.

Deuxièmement, je trouves personnellement bien plus attirante une femme en tchador qu'une femme rasée avec perruque et jupe droite jusqu'aux chevilles.

Troisièmement, je pense que Jean Sarkozy, en digne fils de son père, est un arriviste, et qu'il ya de fortes chances qu'il aie choisi son épouse en raison de sa fortune. Si'il s'avérait qu'il s'était converti au judaïsme pour l'épouser, ça en rajouterait à son arrivisme. Qu'on me pende!

jeudi 24 juillet 2008

Pas de naturalisation pour cause de pratique religieuse au pays des droits de l'Homme


Témoignage Chrétien


Citons à ce propos l’hilarante réaction « citoyenne » de Valérie Pécresse, notre ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche : « Au-delà même du port de la burqa, il y avait la question du fait que cette femme n’allait pas voter. »
Il n'y a plus de limites à l'absurde.

Alain Badiou - Tout antisarkozyste est-il un chien?




Le Monde

Eh bien, finalement, je plaide coupable. J'utilise en effet sans remords les "métaphores zoologiques". Ce qui caractérise la politique, même si le capitalo-parlementarisme pousse sa domination jusqu'à vouloir nous le faire oublier, c'est qu'il y a des ennemis. Et pourquoi diable, si ce sont de vrais ennemis, me serait-il interdit de les injurier ? De les comparer à des vautours, à des chacals, à des butors, à des linottes sans tête, et même à des rats, à des vipères, lubriques ou pas, voire à des hyènes, dactylographes ou pas? On ne peut pas toujours comparer les gens à des aigles, comme on l'a fait pour Bossuet, ni même à des bœufs, comme ce fut le cas pour le président du conseil Joseph Laniel, ou encore à des renards, comme c'était courant s'agissant de Mitterrand.

Sarkozy devrait penser à BHL et Assouline lorsqu'il rétablira le ministère de l'information!

mercredi 23 juillet 2008

Tentative de lynchage à Jérusalem

Deux Palestiniens de Jérusalem auraient été victimes d'une tentative de lynchage de la part de Haredim (Juifs orthodoxes) dans le quartier de Makor Baruch hier, Mardi 22 Juillet. Les attaquants auraient approché leurs victimes alors que ceux-ci se disputaient avec un commerçant. Les deux seraient entrés "en sang" dans une maison appartenant à une famille en période de Shiv'ah (semaine juive du deuil). Les membres de la famille les auraient alors protégés contre les attaquants alors que des étudiants d'une Yeshiva voisine criaient "tuez les Juifs qui protègent des Arabes!"
Un des membres de la famille les auraient enmenés dans un passage pour qu'ils s'enfuient mais les attaquants les ont poursuivi et leur bienfaiteur aurait prit un coup de couteau dans l'abdomen en voulant les protéger.
Cette info est en première position sur le site du journal anglophone de centre-droit le Jerusalem Post (ne cliquez pas sur les liens dans le texte: ce ne sont que des pubs pour des commerces sans aucun état d'âme) . Je n'ai trouvé qu'un lien en français sur le site actuello.com, mais après l'introduction ils envoient le lecteur vers le site juif.org qui les renvoie à son tour vers le site d'information francophone à forte tendance pro-israélienne, GuysenTV qui semble ne s'intéresser qu'au garde frontière druze (le bon goy?) qui aurait tué le le conducteur de tractopelle palestinien ayant blessé plusieurs peronnes à Jérusalem le même jour, ainsi qu'au soldat enlevé Gilad Shalit.
Comme l'écrit le quotidien de centre-gauche Ha'aretz dans son édition anglophone, les Palestiniens entre Jérusalem-Est et Hebron sont les victimes quasi-quotidiennes de tels fanatiques nationalistes.

mardi 22 juillet 2008

Kemi Seba manie les mots...

ou quand le mot n'a de sens que celui des lettres qui le composent...
En tous cas, en voila un qui devrait s'entendre avec le philosophe en chef, pour qui le mot n'a de sens que la somme de ses lettres...contactez-moi si vous n'avez pas compris: je tâcherai de trouver un sens à mes mots!

Kemi Seba parle d'Aimé Césaire
par GOODJREX

Caricature dans Charlie Hebdo passée inapperçue?

Charlie Hebdo #799
(Sous-entendu que les fans de foot sont des handicapés mentaux et qu'il conviendrait de les euthanasier à la manière du régime nazi)

BHL fait un 'bad trip'

Nouvel Obs

"La critique voltairienne des religions, de toutes les religions, est une chose", poursuit Bernard-Henri Lévy, "le racisme, l'antisémitisme, en sont une autre - odieuse, inexcusable, mortelle pour tout le monde et que l'on ne saurait, en aucun cas, confondre avec la première".
"La question n'est pas de savoir si tel ou tel - en l'occurrence Siné - "est" ou "n'est pas" antisémite. (…) Ce qui compte ce sont les mots. Et ce qui compte, au-delà des mots, c'est l'histoire, la mémoire, l'imaginaire qu'ils véhiculent et qui les hantent. Derrière ces mots-là, une oreille française ne pouvait pas ne pas entendre l'écho de l'antisémitisme le plus rance."
Avec le plus grand naturel, BHL interdit implicitement toute critique du judaïsme, puisque le terme 'antisémitisme' peut tout aussi bien se rapporter à une critique de la religion juive que du 'peuple juif'. Ici, Siné est jugé avoir caricaturé (tiens, ce mot revient) le 'peuple juif' car certains, dont le philosophe de la Cour, ont cru (voulu?) y lire un rapprochement insinué entre réussite sociale et 'judéité'.
Pour le sketch de Dieudonné chez Fogiel, il s'agissait pour les penseurs publics d'antisémitisme, car l'humouriste, prenant pour cible de la caricature un colon hassid (juif orthodoxe) fondamentaliste (donc religieux), diffamait ainsi le 'peuple juif'. Le mépris d'une majorité des Juifs du monde mais aussi et surtout de la population Israélienne pour ce genre de personnages (colons fondamentalistes - ou même non religieux d'ailleurs) ne semble pas intérésser ces 'faiseurs d'opinion'. Et si, désormais la signification des mots a moins d'importance que les mots eux-mêmes, alors là plus besoin d'argumenter: oser prononcer le mot 'juif' dans une phrase négative deviendrait antisémite, at qu'importe le message derrière les mots!
Philippe Val, pour sa part, ne se convertira sans doute jamais à quelque religion que ce soit. Il a par contre très bien su se convertir à la pensée dominante dont les théoriciens BHL, Finkielkraut et autres Glucksmann sont ses maitres. Il ira loin dans la vie ce petit!

dimanche 20 juillet 2008

Oyez oyez! Philippe Val censure!



Askolovitch et Slama analysent la pensée de Siné sans la moindre argumentation.

vendredi 18 juillet 2008

Guinée Equatoriale/Zimbabwe


C'est là!

Afrique Centrale

"La situation est pire qu'au Zimbabwe", a déclaré au quotidien espagnol El Pais cet opposant au régime du président Teodoro Obiang Nguema, qui dirige depuis 1979 d'une main de fer ce pays du golfe de Guinée, devenu le troisième producteur de pétrole d'Afrique subsaharienne.

mardi 8 juillet 2008

Quand un journaliste écrit vraiment n'importe quoi!


On pourrait passer sur « Gilles Carle », produit synthétique (« au-delà des apparences ») de Gilles Balbastre et de Pierre Carles (avec un s). On pourrait oublier aussi cette autre inexactitude : Serge Halimi n’a pas créé PLPL ou alors pas plus que les autres collaborateurs de PLPL directement associés au premier numéro [4]. Poulet relève que Péan et Cohen avaient fait l’erreur de publier leur livre sans vérifications et qu’il y avait donc trop d’erreurs et de coquilles : "Cette accumulation de ’détails’ erronés est pour le moins fâcheuse" (p. 27). On ne saurait mieux dire.


PLPL
Gilles Carle
Gilles Balbastre
Pierre Carles

Scoop! Les grands médias mentent...


...et reprennent à leur compte les scoops des petits médias.

Acrimed
CQFD

Un tel exploit vaudra au Parisien de se voir tresser une couronne de lauriers par LeNouvelObs.com. Recopiant le quotidien qui plagie CQFD, le site explique : « Jean-Marc Rouillan, ancien membre du groupe terroriste Action Directe, est intéressé par le nouveau parti anticapitaliste (NPA) d’Olivier Besancenot et pourrait le rejoindre, explique Le Parisien paru samedi 28 juin, confirmant des informations du Canard Enchaîné de mercredi. Jean-Marc Rouillan affirme voir dans le NPA "un espoir pour plein de gens qui en ont marre de vivre sans instrument de lutte". "C’est moi qui suis allé vers eux, j’ai été reçu tout simplement", a-t-il expliqué au Parisien . » Alors qu’il n’a jamais parlé au Parisien !
Comme quoi les mystérieux scoops du Canard Enchaîné ne sont pas si mystérieux que ça. J'éspère seulement ne pas m'être déja fait canardé ici même sans le savoir...si tel était le cas, alors Méa Culpa (ou pour citer le Canard, 'Pan sur le bec') !

lundi 7 juillet 2008

Infos en bref
















* Des colons Israéliens ont insulté des diplomates français selon un responsable du comité de la reconstruction de la vieille ville d'Hébron.

D'après Guysen TV, des "résidents israéliens" de Hebron ont été bousculé par les diplomates durant cette visite "pas très diplomatique".

Selon un des colons israéliens, ce n'est pas surprenant que les diplomates aient choisi de parler avec des "Arabes" (comprenez des Palestiniens) et non la "communauté juive de la ville" (comprenez les colons israéliens de Hebron) étant donné que ces diplomates sont français.

* La déstruction de maisons appartenant aux auteurs d'attentats vivant à Jérusalem-Est est jugée légale.
Le premier ministre israélien Ehud Olmert traite des citoyens d'Israël en ennemis de l'état et menace d'appliquer la logique de la punition collective.

Olmert a demandé jeudi que soit rasée la maison ou habitait l'auteur de l'attentat au bulldozer commis mercredi dans l'une des rues les plus fréquentées de Jérusalem, Jaffa Road, et qui a fait trois morts en plus de l'agresseur.

L'auteur de l'attentat était apparemment un Arabe-Isrélien de Jérusalem qui aurait agi seul et n'aurait été membre d'aucune organisation dite terroriste.
D'après le premier ministre israélien, trois morts constitueraient un 'massacre'. On ne lui a pas demandé ce que constituerait un 'nettoyage ethnique'.
"Si nous devons détruire des maisons, nous le ferons et si nous devons les priver (les Palestiniens de Jérusalem) de leurs droits sociaux, nous le ferons. Il ne peut pas y avoir de cas ou ils nous massacrent et dans le même temps jouissent de tous les privilèges que notre société accorde", a-t-il ajouté.

* Alors que les dirigeants membres du G8 se penchent sur le cas compliqué du Zimbabwe, les pays occidentaux continuent à traquer les sans papiers pour les renvoyer à la pauvreté, la faim, la torture, la mort. Pendant que ces dirigeants cherchent des solutions à la faim dans le monde, ils ne sanctionnent pas leurs clients dictateurs ni leurs clients de l'agro-industrie.

* Simon Mann, mercenaire britannique est condamné à 34 ans de prison en Guinée-Equatoriale. Ses commanditaires ne seront sans doute pas inquiétés.

dimanche 6 juillet 2008

De la récupération politique et l'ingérence en Amérique Latine


L'Express

C'est toutefois son rival Uribe qui a reçu des louanges jeudi, de la part des dirigeants étrangers, mais surtout des Colombiens eux-mêmes. Fort de ce soutien massif de la population, les partisans d'Uribe pourraient être encouragés à modifier à nouveau la Constitution colombienne afin de permettre au président de briguer une nouvelle réélection.

"Je pense que (Chavez et Correa) sont d'importants alliés dans ce processus - mais à condition qu'ils respectent la démocratie colombienne. Les Colombiens ont élu Alvaro Uribe. Les Colombiens n'ont pas élu les Farc", a-t-elle déclaré.
Quand on sait le soutient politique et militaire dont bénéficie le gouvernement Uribe et la vulnérabilité de certains gouvernements de gauche en Amérique Latine face à la super puissance, c'est un peu fort de se plaindre d'une soi-disant ingérance dans les affaires colombiennes de la part de ses voisins. Ingrid Bétancourt est peut-être une ex-otage (et elle a droit à la sympathie de tous en tant que tel) mais elle n'a pas oublié qu'elle est aussi une politicienne et donc on ne doit pas l'oublier non plus.

jeudi 3 juillet 2008

De la désinformation par les sondages

Acrimed

Traité de Lisbonne : en France, 100 % des sondés auraient voté «oui» ou «non»

Selon un sondage CSA, 56 % des Français auraient voté pour le Traité de Lisbonne si un référendum avait eu lieu en France, tandis que selon un sondage Ifop, le "non" l’aurait emporté à 53 %.

Ainsi donc, samedi 21 juin, les partisans du "oui" au Traité de Lisbonne devaient se rendre sur le site internet du Parisien pour y découvrir ce titre : "EXCLUSIF : Les Français diraient oui au traité de Lisbonne".

Le Parisien - 21 juin 2008

Au même moment, le site du Nouvel Obs titrait : "Les Français auraient rejeté le traité de Lisbonne".

Le Nouvel Obs - 21 juin 2008

Ce second sondage devant être publié le lendemain par Sud-Ouest sous le titre : "Vous aussi, Français, vous auriez voté non".

Sud-Ouest - 22 juin 2008

Conclusion d’Acrimed : le Traité de Lisbonne aurait été ratifié par le peuple français ! Euh... quoi que... en fait peut-être pas, faut voir, enfin ça dépend...


PS :

Soyons "scientifiques" à l’instar des sondologues, citons nos sources !

Sondage Ifop pour Sud-Ouest, réalisé par téléphone les 19 et 20 juin auprès d’un échantillon de 960 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas). Notice détaillée auprès de la commission nationale des sondages.

Sondage CSA pour Le Parisien/Aujourd’hui en France, réalisé par téléphone les 18 et 19 juin auprès d’un échantillon de 824 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas). Notice détaillée auprès de la commission nationale des sondages.


Le fond du problème n'est évidemment pas qu'il y aie des sondages, qui sont bien sûr approximatifs, mais que les médias les utilise pour affirmer à coups de gros titres tonitruants ce que pensent les Français.
Je rajouterais que rejeter un traité hypocrite et antisocial ne signifie pas être 'eurosceptique'. Nombre de Français hostiles à ce traité se sentent sans doute bien plus solidaires de tous les citoyens européens que les leaders qui poussent à adopter le traité.

mercredi 2 juillet 2008

Pelleteuse à Jérusalem


Un homme palestinien aurait tué plusieurs personnes dans Jérusalem au volant d'une pelleteuse. Les autorités se sont empréssés de qualifier l'acte de "terroriste".

La police a affirmé qu'il s'agissait d'une "attaque terroriste" perpétrée par un Palestinien résident de Jérusalem-est occupé.

Selon elle, l'agresseur était un homme âgé de 30 ans, habitant du village de Sour Baher, marié et père de deux enfants, et qui avait un casier judiciaire.

Un groupe palestinien peu connu, "Les brigades des hommes libres de la Galilée" a affirmé être responsable de l'attaque, une revendication qui ne pouvait être authentifiée.


Pourtant, plus tard, la police a émis la possibilité qu'il avait agi seul.

Trois groupes militants palestiniens ont revendiqué l'attaque, mais la police israélienne a de son côté évoqué un "terroriste" qui a agi seul.

Le commissaire général, Dudi Cohen, a déclaré que l'attaque semble avoir été non-planifiée.
"Il semblerait qu'il s'agit d'une attaque spontanée" a déclaré Cohen aux journalistes.

(Police Commissioner Dudi Cohen said the attack appears to have been unplanned.

"This appears to have been a spontaneous attack," Cohen told reporters,)




Les dirigeants politiques occidentaux se sont empressés de réagir en dénoncant l'attaque et en offrant leurs condoléances pour la mort de
quatre personnes.


"Le président Bush a parlé au Premier ministre Olmert il y a peu pour exprimer ses condoléances au peuple israélien après l'attaque meurtrière de Jérusalem", a déclaré à l'AFP le porte-parole de M. Olmert, Mark Regev.

La Grande-Bretagne a également condamné un "acte horrible", espérant que cette attaque ne nuirait pas au processus de paix israélo-palestinien.


Le Hamas n'a ni revendiqué ni loué l'attaque mais a déclaré que si il s'avère être un acte politique, alors il s'agira
d'une réaction naturelle à la continuation de l'agression israélienne sur [notre] peuple en Cis-jordanie et à Gaza

(Abu Zuhri, however, said if the attack was politically motivated, "then it will be a natural result of the continuation of the Israeli aggression against our people in West Bank and Gaza Strip.")


Il s'agit du premier attentat à Jérusalem depuis le 6 Mars.

Et en attendant, les Gazaouïs tentent de s'échapper de leur prison.

Fernand Raynaud-Le Douanier

mercredi 25 juin 2008

Une non-info

Voici une de ces infos qui ne font pas la 'une' et qu'on apprend malheuresement que lorsqu'une autre affaire fait la 'une' et que, s'émouvant du deux-poids-deux-mesures, certains les font connaitre. Pour ma part, je l'ai entendue aujourd'hui de la bouche d'un auditeur de Là-bas Si J'y Suis sur France Inter ainsi que le présentateur Daniel Mermet. Bien évidemment, je vérifie l'info car il ne servirait à rien de colporter des rumeurs. Il semble bien que l'info est bonne. Il n'est pas sûr à 100 pourcent semble t-il que les agresseurs soit du Bétar, de la LDJ ou de l'éxtrème droite sioniste, mais il y aurait des éléments qui porteraient à le croire. Ce qui est clair, c'est que cet info n'a pas été délayée par les médias, et que lorsqu'il s'agit d'une agression d'une personne juive tout le monde, des associations au président en passant par les médias s'empressent sans aucune retenue pour la qualifier d'antisémite avant toute enquête policière ou judiciaire.
Le genre d'infos qui suit, on devrait en parler lorsqu'elle arrive et non siplement en réaction à d'autres affaires comme celle du jeune Rudy le weekend dernier. Dommage que les médias ne nous informent pas de la même manière dans les deux cas.



Rue89

Jeudi se tenait au Centre international de culture populaire (CICP) à Paris XIe, un hommage à Georges Habache, l’ancien chef du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), décédé en janvier.

Organisé par le Comité Al Hakim (nom de guerre de Habache) avec le soutien du centre Phoenix du camp de réfugiés palestiniens de Dheishé, cette réunion a vu intervenir Youssef Habache, neveu du chef du FPLP; le journaliste Georges Malbrunot, auteur de "Les révolutionnaires ne meurent jamais" (livre d’entretiens avec Georges Habache) et Nahla Chahal, coordinatrice de la Campagne civile internationale pour la protection du peuple palestinien.

Selon des informations rendues publiques par le CICP (qui héberge également le siège de l'association France Palestine solidarité), alors que la conférence s'était déroulée dans le calme, les cinq dernières personnes ayant assuré la fermeture du centre se sont fait agresser en bas de la rue Voltaire, par un groupe évalué à environ 25 personnes casquées, armées de matraques et munies de gaz lacrymogènes.

Lors de cet incident, un technicien travaillant pour le CICP a été assez sérieusement blessé et conduit à l’hôpital par les pompiers. Il a reçu une interruption temporaire de travail de 9 jours. Une plainte a été déposée par les victimes et le CICP, tous deux incriminant des "extrémistes sionistes" comme étant les auteurs de l’agression.

Le terme prête évidemment à caution, puisque les éléments les plus radicaux de la communauté juive, qui sont une toute petite minorité, n’ont de "sioniste" que leur propension à être plus durs encore que la droite dure israélienne… tout en demeurant sagement à Paris.

Quoi qu’il en soit, cette affaire prouve une fois encore que certains, dans ces milieux, ont une curieuse conception de la liberté d’expression: quiconque veut commémorer publiquement le 60e anniversaire de la création d’Israël doit admettre que les partisans de la cause palestinienne puissent organiser leurs propres commémorations, quoi qu’on pense par ailleurs de leur objet.


CICP

Cet événement fait suite à de nombreuses agressions régulières du Centre (graffitis de la Ligue de défense juive – LDJ sur les murs de nos locaux, dégradations racistes et tentative d’incursion dans le Centre, le 20 juin 2006, par un groupe d’extrême droite sioniste…). Le CICP condamne avec fermeté cette action fascisante qui vise à faire taire celles et ceux qui dénoncent les injustices de par le monde, notamment en Palestine, en niant toute liberté d’expression.

MAP "la chasse est ouverte"

MAP "la chasse est ouverte"
Vidéo envoyée par machineurs

Au delà de la musique, qu'on aime ou qu'on n'aime pas..voici le nouveau son de la révolte en France. C'est le son de l'insoumission aux thèmes dictés d'avance par les grands médias, les politiques, les intellectuels et aussi la tendance. C'est le son de la révolte contre un réel: le retour d'une certaine barabrie, voire même une certaine tyrannie...dans l'indifférence générale. Générale, l'indifférence?
MAP - clip - "La chasse est ouverte"
Réal : Frederic Aujas
Prod : Emmanuel Pampuri / TRACTOfilm
Chef Opérateur : Nicolas Manson
Montage : Aurelie Jourdan

Clip réalisé en HD tourné avec Kit Mini 35 sur Panasonic HVX 200 + HPX 500

Télédiffuseurs, si le clip vous intéresse, demandez nous un master broadcast ...
HD Cam, DVCpro-HD, Beta Digital, Beta SP ou DV-Cam.

Possibilité de récupérer un fichier haute qualité.

http://www.map-site.fr/
http://www.tracto.tv

mardi 24 juin 2008

Pour la réflexion sur les discriminations et le traitement de l'information


Les questions qu'il s'agit de se poser si on souhaite s'en poser, sont celles-ci: Y a-t-il une seule communauté nationale républicaine et si on admet qu'il n'y en a pas une mais plusieurs, y a-t-il égalité de traitement pour toutes les communautés?
Il semble évident, peut-être plus pour les habitants de la capitale que ceux de province, que ce que l'on nomme avec dédain le 'communautarisme' existe bel et bien. On peut bien sûr parler de 'Français', communauté à laquelle appartiennent bien sûr tous les Français, 'noirs', 'blancs', 'arabes', 'juifs', 'asiatiques', 'musulmans', 'chrétiens', 'bouddhistes' etc. Dans ce cas, on est obligé déja d'arriver à la conclusion qu'il y a au moins une autre communauté: celle des non-français, les 'étrangers', les 'immigrés'.
Cependant, même à l'intérieur de la communauté des 'Français', il semble évident qu'on doit parler de communautés diverses et variées, c'est à dire justement ceux énumérés plus haut. Juste pour la précision, bien que cela paraisse évident, cette liste est généralisante, puisqu'il existe, entre autres, des 'noirs' de divers pays et de cultures, ainsi que des 'arabes', des 'juifs' et des 'asiatiques'. Il en va de même pour les communautés religieuses. Ces communautés n'ont pas attendu la création d'organismes tels le CRIF, le CCM ou le CRAN pour exister.
Bien. Ayant addressé ce point, que peut-on dire de la manière dont ces communautés sont traitées? Ce n'est pas 'communautariste' que de poser cette question. C'est vouloir addresser la réalité. On peut déja admettre que les immigrés sont traités d'une manière particulière, ne serait-ce que par le fait qu'ils sont sujets à des contrôles administratifs auxquels ne sont pas sujets les Français. Qu'on soit d'accord ou non avec cette réalité, on ne peut pas la nier.
Pour ce qui est des contrôles d'identité, aggressifs ou non, en théorie toute personne, immigrée ou française est sujette à des contrôles d'identité. Il semble pourtant clair, lorsqu'on s'informe que les personnes au teint foncé ou aux traits non-européens voire les personnes au comportement jugé 'suspicieux' (quoi que ce terme puisse signifier) ont plus tendance à être controlées que les 'blancs' ou ceux ayant un comportement jugé 'normal'. Lorsqu'on s'y intéresse de plus près, on apprend que ces contrôles sont très souvent abusifs et aggressifs.
Venons en aux actes de violences. On peut parler des violences policières auxquels on a déja fait allusion ci-dessus. Ces violences ne se limitent pourtant pas aux contrôles. On parle assez souvent de 'bavures'. Ces 'bavures' semblent concerner avant tout les immigrés, le plus souvent dans le cadre d'expulsions du territoire, mais aussi des Français ou autres personnes en situation régulière. Lorsqu'on entend parler de ces 'bavures' les victimes semblent le plus souvent être des 'non-blancs'.
D'autres inégalités de traitement concernent le traitement par les médias et les responsables politiques.
On ne peut pas dire que les médias ne rapportent pas du tout les actes racistes anti-arabes ou anti-noirs. Ce qu'on peut dire par contre, c'est que ces actes sont le plus souvent rélégués en bas de l'échelle d'importance des informations. Lorsqu'un meurtre ou une agression est jugé antisémite (voire anti-Chti!), l'information est à la 'une' pendant plusieurs jours voire plusieurs semaines ou plus encore. Comme l'a dit un réprésentant de la communauté juive dans le cadre du meurtre d'Ilan Halimi, de tels meurtres sont rares (il serait le premier juif tué pour son appartenance ethnico-religieuse depuis la seconde guerre mondiale). On pourrait donc comprendre que cela choque particulièrement (même si les actes antisémites non-meurtrières sont quelque peu plus fréquents). Cependant, est-il acceptable que des violences racistes (autres que'antisémites) provoquent moins d'indignation de la part des médias? Il en va de même pour les réactions politiques. Est-il normal, que des leaders politiques jugent un incident avant qu'une enquête aie eu lieu? Pourquoi le font-ils pour des violences à l'encontre de personnes juives et non pour celles à l'encontre de noirs ou d'arabes?
Ceci nous mène donc au traitement socio-médiatico-politique des inégalités. Il ne viendrait pas à l'esprit de dire que les protestants de France constituent une communauté menacée ou oppimée aujourd'hui. Pourtant, il s'agit bien d'une minorité dans ce pays et une communauté qui dans le passé a connu l'oppression. La raison est normale: depuis plusieurs siècles les protestants ne sont en effet pas opprimés. Mais qu'en est-il des juifs? Bien sûr la collaboration française dans l'holocause perpétré à l'encontre de juifs par le régime nazi remonte à seulement soixante ans. Cependant, comme on l'a dit plus haut, les actes antisémites et plus encore les meurtres antisémites restent aujourd'hui plutôt rares en France, surtout si on les compare aux autres violences et meurtres racistes. De plus, comme on a souvent eu le cas d'en parler, les poursuites et les jugements à l'encontre d'actes ou de paroles xénophobes restent clairement biaisés en faveur des actes ou des paroles antisémites. La négation de l'holocauste juif, un holocauste vieux de soixante ans comparé aux écrits et caricatures islamophobes qui caractérisent une xénophobie bien actuelle en sont un exemple pertinant. On peut bien sûr prendre position pour la liberté d'expression, mais elle doit alors être défendue dans tous les cas, et on ne doit pas perdre de vue les divergences entre les traitements xénophobes dont sont victimes certaines communautés comparées à d'autres. Même si on défend aussi bien le droit d'expression d'un auteur ou d'un caricaturiste islamophobe que celui d'un négationniste (de l'holocauste juif), on ne doit pas ignorer la réalité qui est qu'aujourd'hui toutes les communautés ne sont pas opprimées da la même manière. En France comme à l'étranger les populations musulmanes, arabes et africaines ainsi que d'autres populations plus ciblées (Birmans, Tibétains, Haïtiens...) sont victimes d'oppressions dont d'autres populations, y compris les populations juives, ne le sont pas ou le sont beaucoup moins. Il ne s'agit pas d'établir une concurrence des victimes. Il ne s'agit pas non plus de dire que tel génocide serait plus grave ou moins grave qu'un autre. Il s'agit de traiter l'information avec lucidité et honnêteté.

Communiqué de RESF à propos de l'incendie au centre de rétention de Vincennes


Resf

La réalité n’a pas tardé à se manifester. Le décès le 21 juin d’un tunisien de 41 ans dans les murs de la prison administrative pour étrangers de Vincennes a été l’étincelle qui a allumé l’incendie, au sens propre comme figuré. Le soir même un premier départ de feu se produisait. Dimanche vers 15 heures, il semble que plusieurs foyers se soient déclarés, que les policiers sur place auraient été incapables de contenir (les extincteurs auraient été vides). Les internés administratifs étaient alors rassemblés dans la cour, gazés disent certains, parqués derrières des barrières. 17 d’entre eux, intoxiqués par la fumée ont été hospitalisés, quatorze selon la police auraient disparu, les autres ont été transférés en car et en train vers les prisons administratives de Palaiseau, Lille et Nîmes. Les deux centres de rétention de Vincennes sont entièrement détruits.

Emission de radio de Dimanche, lendemain de la révolte et du feu.

Mise au point à propos d'une agression dite 'antisémite'


Mise à jour:

"De manière assez primaire, on a une sorte d'identification à une communauté présupposée africaine ou noire d'un côté, à une communauté juive de l'autre. C'est un antisémitisme par incidence", a-t-il expliqué.

"On ne retient pas une volonté d'agresser particulièrement une personne d'origine juive mais un membre de cette bande de jeunes juifs", a-t-il ajouté, en précisant que lors de l'agression "des insultes antisémites ont fusé de même que dans d'autres bagarres des insultes racistes".



Actualités Free
Les bagarres auraient été motivées initialement, selon la mairie du XIXe, par un litige sur un scooter volé. On ignorait lundi soir si la victime était ou non impliquée dans les bagarres. "Il faut se garder de toute présentation manichéenne de l'affaire", souligne la même source judiciaire.

Il faut savoir que selon certaines sources la victime est lui-même poursuivi pour violences et qu'il serait proche sinon memebre de l'organisme nationaliste juif, le Bétar. Il a donc pu être reconnu par ses agresseurs, et il est tout à fait possible qu'il aie prit part à des violences le jour même ou récemment. Il ne s'agit pas dès à présent de préempter l'enquête, mais de mettre à jour toutes les informations dont nous diposons.

"Qu'on parte pour vivre en Israël par conviction, je respecte profondément ce choix. Mais je n'accepterai pas qu'un seul Juif de France parte parce qu'il a peur, parce que les Juifs de France sont les bienvenus en France qui est leur pays" a-t-il ajouté.
Depuis quand des Français sont-ils 'les bienvenus en France'?! De deux choses l'une: soit les Juifs de France sont Français et ils n'ont pas à être les 'bienvenus', soit ils sont immigrés et pour ma part je les accueille les bras ouverts!

En complément, voici un article sur Agoravox
Extrait:

Et justement, c’est cette violence qu’il faudrait explorer, disséquer, analyser. Je ne sais pas s’il y a plus d’agressions ou pas aujourd’hui qu’hier, mais ce qui est sûr, c’est qu’elles sont beaucoup plus violentes, très souvent proches du lynchage, et ça, ça devrait nous interpeller. Elle touche tous les jeunes, peu importe leur confession ou leur origine. Elle est l’émanation d’une société d’exclusion et de frustration. Ce n’est pas l’antisémitisme qu’il faut agiter, mais notre société et ses déviances qui poussent toujours un peu plus loin les limites de l’intolérance, et de fait, de la tolérance à cette violence. Pernicieux, non ?

Pour ma part, si j'écris ces lignes, ce n'est pas pour décider qui est victime et qui est bourreau. Si j'écris ceci, c'est pour rappeler que le 'deux poids deux mesures' continue. Dès qu'une personne portant une kippah (ou autre signe juif) est aggressé, l'agression est portée en une de tous les médias et immédiatement décrite par les associations, les médias et les politiques comme étant un acte antisémite. Mais qu'en est-il de ceux qui portent leur différence sur leur visage, sur leur peau? Combien d'actes racistes à l'encontre de noirs, d'Arabes et autres? Combien de 'bavures' policières à leur encontre? Combien de fois les médias en parlent-ils en 'une'? Combien de fois les politiques s'en indignent? Il est vrai qu'il n'y a pas de pays 'des noirs' ou de pays 'des Arabes' auprès duquel notre président peut s'émouvoir. Il pourrait bien se rendre en visite officielle au Sierra Léone ou encore en Haïti et rassurer leurs leaders qu'il fera tout son possible pour éradiquer le fléau du racisme en France, et pour dire que les 'noirs de France sont les bienvenus en France'...mais ces pays bien sûr ne représentent pas les noirs du monde entier. Et puis, quand bien même les représenteraient ils, nos leaders iraient-ils faire la courbette devant les leurs?
Il est grand temps d'en finir avec les amalgames. Il faut en finir avec l'amalgame 'antisionisme égale antisémitisme'. Il faut en finir avec l'amalgame 'Israël égale les juifs du monde entier'. Il faut en finir avec l'amalgame 'Judaïsme égale Sionisme'. Il faut aussi en finir avec le chantage à l'Holocauste. Un juif portant kippah et/ou tsitsit qui se fait tabasser ne signifie pas le retour du nazisme. Même le meurtre d'Ilan Halimi pour autant qu'il était violent, antisémite, exécrable, ne signifiait nullement le retour de la barbarie nazie. Par contre, il a signifié entre autres, que lorsqu'un juif est tué (selon un leader juif le premier cas en France depuis la Seconde Guerre Mondiale) ou tabassé, ça fait la 'une'. Lorsqu'un Arabe ou un noir est tué par un raciste ou dans un commissariat (raciste), il faut souvent être militant pour le savoir.
Aucun acte violent, d'autant plus un acte de violence gratuite et haineuse, n'est acceptable. Ces actes devront toujours nous choquer, nous révolter. Nous devrions pourtant nous révolter aussi devant l'indifférence que provoque dans les médias, chez les politiques, parmi les associations certaines violences et l'instrumentalisation que provoque d'autres violences.

Commissariat ordinaire du XIXème arrondissement de Paris


Là-bas

La suite du 23 Juin

Confusions et distinctions


Pierre Stamboul
Extraits:

Nous vivons en pleine confusion. Juif, cela désigne des peuples qui ont une communauté de destin liée à la religion. Sioniste c’est une idéologie. Israélien, c’est une nationalité. Et israélite, c’est le nom (napoléonien) donné à la religion juive. À cause de ces confusions, le peuple palestinien paie depuis des décennies pour un crime qu’il n’a pas commis : l’antisémitisme et le génocide Nazi. À cause de ces confusions, l’Etat d’Israël bénéficie d’une impunité totale malgré des violations incessantes du droit international. À cause de ces confusions, toute critique de la politique israélienne est instantanément qualifiée d’antisémite. Si elle émane de citoyens juifs, ceux-ci sont aussitôt qualifiés de traîtres ayant la haine de soi. Enfin, à cause de ces confusions, une nouvelle forme d’antisémitisme (ré)apparaît qui attribue à tous les Juifs les crimes commis par l’Etat Israélien. Bien sûr, il n’est pas facile de distinguer juif, sioniste et israélien : l’Etat d’Israël se définit comme «juif». On parle de colonies juives, pas de colonies israéliennes. La distinction est pourtant indispensable.


(...)Peut-on associer le souci d’aider les Juifs et le soutien à Israël ? Pas nécessairement du tout. Balfour était antisémite. Beaucoup d’antisémites trouvent intéressante l’idée d’un Etat Juif qui les débarrasserait de leur minorité encombrante. C’est le cas de certains membres du Front National. Aujourd’hui, le courant «chrétien sioniste» qui représente des millions de personnes surtout aux Etats-Unis apporte une aide financière et politique énorme à Israël. Ils ont financé une partie de la colonisation (en particulier la construction de Maale Adoumim). Ce sont pourtant des antisémites !

(...)Peut-on considérer que, face à l’antisémitisme, le sionisme a apporté un «havre de paix» aux Juifs ? Pour les Juifs du monde arabe, sûrement pas, ils n’ont pas été persécutés avant l’apparition du sionisme. Pour les Juifs européens, la question a pu se poser. En tout cas, aujourd’hui, s’il y a bien un pays où les Juifs ne connaissent pas la sécurité, c’est … Israël et il en sera ainsi tant que le sionisme essaiera de détruire la Palestine.

(...)Peut-on associer le souci d’aider les Juifs et le soutien à Israël ? Pas nécessairement du tout. Balfour était antisémite. Beaucoup d’antisémites trouvent intéressante l’idée d’un Etat Juif qui les débarrasserait de leur minorité encombrante. C’est le cas de certains membres du Front National. Aujourd’hui, le courant «chrétien sioniste» qui représente des millions de personnes surtout aux Etats-Unis apporte une aide financière et politique énorme à Israël. Ils ont financé une partie de la colonisation (en particulier la construction de Maale Adoumim). Ce sont pourtant des antisémites !
Peut-on considérer que, face à l’antisémitisme, le sionisme a apporté un «havre de paix» aux Juifs ? Pour les Juifs du monde arabe, sûrement pas, ils n’ont pas été persécutés avant l’apparition du sionisme. Pour les Juifs européens, la question a pu se poser. En tout cas, aujourd’hui, s’il y a bien un pays où les Juifs ne connaissent pas la sécurité, c’est … Israël et il en sera ainsi tant que le sionisme essaiera de détruire la Palestine.

(...)De même, non seulement les principaux dirigeants des Pays Arabes se sont montrés bien peu solidaires des Palestiniens pendant la guerre de 48 ou celles qui ont suivi, mais leur complicité avec les sionistes dans l’émigration d’un million de Juifs du monde arabe a été un coup de poignard dans le dos de la cause palestinienne.

(...)Rappelons une anecdote : en 1948, Menachem Begin veut visiter les Etats-Unis. Les plus grands intellectuels Juifs américains avec en tête Hannah Arendt et Albert Einstein écrivent à Truman en lui disant que Begin est un terroriste et qu’il faut l’arrêter ou l’expulser. À l’époque, le judaïsme, c’est encore très majoritairement Arendt ou Einstein, ce n’est pas Begin. Les assassins Nazis s’en sont pris aux parias des shtetls (****) ou à des gens comme Arendt ou Einstein, insupportables parce qu’universalistes. L’antisémitisme n’a pas frappé les tankistes israéliens.