lundi 30 novembre 2009

Xénophobie suisse, hypocrise française

Mosquée en construction dans le quartier-cité d'Empalot, en bordure du périphérique à Toulouse


Bernard Kouchner est «scandalisé» par le «non» aux minarets | 24 heures

"C'est pas grand chose quand même! Est-ce que c'est une offense dans un pays de montagne qu'il y ait une construction un peu plus élevée? Est-ce que ça désigne le ciel, un ciel qui serait hostile? Espérons qu'ils reviendront là-dessus", a insisté le chef de la diplomatie française.



Je suis curieux de savoir ce qui permet la France, par le biais de son ministre des affaires étrangères, de donner des leçons de tolérance en matière de xénophobie et plus particulièrement d'islamophobie. Combien de minarets dans nos centres villes? Et si un minaret ce n'est pas grand chose, alors qu'est-ce qu'une femme voilée? Serait-il plus compréhensible de se sentir aggressé par une femme en niqab que par un minaret? La République marche sur la tête!

mercredi 11 novembre 2009

Des murs et de la liberté


Le Mur de Berlin n'est ni le premier ni le dernier mur de l'histoire. On voudrait pourtant le faire passer pour une anomalie de l'histoire. On l'appèlle le mur de la honte comme si les autres murs étaiend s'une manière ou d'une autre plus justifiés. Comme dirait l'autre, l'histoire est écrite par les vainqueurs ou encore on ne juge pas de la même façon nos ennemis et nos alliés.
Le Mur de Berlin était appelé Schutzwall (rempart de sécurité) par les dirigeants de la RDA. Pour eux, il devait protéger l'aventure 'socialiste' contre la 'fascisme capitaliste'. Nos historiens officiels appèllent cela de la propagande. Soit. Mais qu'en est-il des autres 'remparts de sécurité' dans le monde. On aime bien pointer du doigt les régimes 'soviétiques' qui empêchaient leurs citoyens de sortir. Mais qu'en est-il de ces murs/barièrres qui empêchent les individus de rentrer, même lorsque leur vie est en danger, et qui plus est qui fuient des pays ou nos armées font la guerre? A Ceuta et Melilla des grillages empêchent des Africains de fuir la misère et chercher la sécurité chez leurs ex-colonisateurs. A Tijuana, les gardiens du 'monde libre' tirent sur les Latinos cherchant refuge dans cet eldorado qui affame toujours plus les populations du sud. En Palestine, le client des 'démocraties éclairées' (lui-même 'seule démocratie du moyen-orient') construit un mur pour empêcher la population de rejoindre leurs terres, leurs villes, leurs familles. Pour bon nombre d'entre eux il n'est même pas possible de sortir de leur ville de résidence, ce qui n'était pas le cas en RDA. En effet, on aime bien pointer du doigt ce 'régime' qui interdisait sa population de passer à 'l'Ouest', ce havre de paix et de démocratie, mais il ne leur était pas interdit de voyager dans le 'bloc soviétique'. Sans doute que tous n'en avaient pas les moyens, mais quelle part des populations occidentales ont les moyens de quitter leur ville, leur pays? Les citoyens du monde 'capitaliste' sont-ils plus libres de se déplacer que ne l'étaient ceux du monde 'soviétique'? La question reste en suspens, tant elle n'intéresse personne. Ou presque.

dimanche 8 novembre 2009

Banale Tuerie

Dès Vendredi Democracy Now! informait que le cousin de Nidal Hassan avait déclaré sur Fox News que son cousin s'était plaint de harcèlement ethnico-religieux avant de tuer plusieurs de ses collègues. Vrai ou faux? Toujours est-il que la première radio de mésinformation en continue n'a pas considéré, hier Samedi, autre chose que l'explication officielle selon laquelle il avait peur d'être envoyé en Afghanistan. A moins d'aller voir les médias US, ne vous faites pas une opinion!

Par ailleurs, ce soldat n'a apparemment jamais été déployé. Donc, on peut assez facilement en déduire, qu'il n'a tué 'que' ces treize (dont certains ont pû être tués par des balles policières). Quelle est la moyenne de civils tués par un soldat américain durant son 'séjour' en Irak ou en Afghanistan? La première radio de mésinformation en continue a-t-elle ces chiffres?