vendredi 18 janvier 2008

Canular?


Programme TV

D'après Programme TV, il s'agirait d'un 'excellent canular' (bien que Roques serait 'inculte'). Pour ma part, je le qualifierais de dégeulasse, voire dangereux. Johann Roques pensait peut-être ainsi se moquer de TF1 (qui sait quel est son niveau d'ironie?!). Cependant, qu'aurait-il fait si sa pression sur l'éditeur avait marché et que celui-ci lui aie donné les noms? N'est-ce pas contre la loi de divulguer publiquement les noms de sources journalistiques sans leur consentement? En tous les cas, cela me semble hautement immoral.
Pour ce qui est du titre de l'article de Programme TV, je pense surtout que le Canard Enchainé a fait preuve d'un professionalisme journalistique en refusant d'utiliser une source douteuse.

Justice selon nos médias nationaux

Ce soir aux infos de France 2, on nous apprend qu'un homme comparait pour excès de vitesse. Il aurait roulé à 220Km/h sur une route nationale. Il n'aurait pas été arrété lors des faits, mais seulement par la suite, car son 'exploit' aurait été mis en ligne par son ami et vidéaste. Les poursuites judiciaires reposent donc uniquement sur cette vidéo.
Dans le reportage de France 2, on ne s'émeut que du fait qu'il ne sera peut-être pas possible de prouver les faits. Personne n'explique, si ce n'est l'avocat de la défense, qu'une condanation serait une prémière et un danger pour la justice démocratique de ce pays. Une vidéo sera-t-elle désormais suffisante pour condamner quelqu'un de n'importe quel crime?
Si on avait arreté le chauffard de la vidéo (si tant est que la vidéo n'est pas un montage) au moment des faits, ou bien grace à un radar, j'en aurais été le premier ravi. Je passe assez de temps à faire des remontrances à mes proches qui se plaignent d'avoir été flashés. Cependant, une justice juste et démocratique est au moins aussi importante.
Ci-dessus un extrait du journal télévisé relatant les même faits et datant de l'an dernier. On peut voir, par ailleurs, que la rédaction de France 2 a déja jugé le conducteur coupable. Et la présomption d'innicence aux oubliettes!

Loïc et sa trottinette
envoyé par zerofloor

Ardisson: Finkielkraut a oublié la liberté d'expression


On a envie de demander à AF de s'offusquer du temps d'antenne consacré à des morts tels Carlos ou Lustigier.

jeudi 17 janvier 2008

Sarkozy-surveillance : rire ou pleurer?


Capital

Guillaume Sarkozy : sa lettre comminatoire aux dirigeants du quotidien Le Monde

Le frère aîné du président de la République, Guillaume Sarkozy, délégué général du groupe d’assurances privé Médéric, actionnaire du Monde, fait actuellement le forcing pour entrer au conseil de surveillance du Monde avant le 25 janvier, date à laquelle celui-ci devra élire le nouveau président du directoire de ce quotidien.

Guillaume Sarkozy vient ainsi d’envoyer à Pierre-Yves Romain, le secrétaire général du directoire du groupe Le Monde, avec copie à Alain Minc, le président du conseil de surveillance du quotidien jusqu’à fin mars, une lettre au ton comminatoire que Capital.fr s’est procuré.

Extraits : «En ma qualité de délégué général de Médéric Prévoyance, je vous confirme par la présente la demande de Médéric Prévoyance, actionnaire majoritaire de la SAS Le Monde Prévoyance (…), de procéder dans les plus brefs délais à ma nomination (….) en remplacement de M. Régis de Laroullière qui n’a plus aucune qualité pour exercer cette fonction. Je vous rappelle avoir déjà exprimé cette demande à M. Minc par courrier du 13 décembre 2007».

Guillaume Sarkozy ajoute : «Vous voudrez donc bien faire procéder sans retard à ma cooptation en qualité de membre de ces conseils de surveillance» [NDLR : de la société éditrice du Monde (SEM) et de Le Monde et Partenaires associés (LMPA)].

Et de conclure bizarrement : «Pour vous permettre de procéder aux formalités nécessaires, je vous adresse ci-joint trois photocopies de ma carte nationale d’identité et trois déclarations de non condamnation».

Précisons que les membres du conseil de surveillance du Monde sont évidemment en majorité opposés à cette nomination, qui serait problématique pour l’image du quotidien.

vendredi 4 janvier 2008

Coup bas (très bas) du représentant de l'état

Who's Who

La Dépêche

Le préfet de Haute-Garonne, Jean-François Carenco, a ironisé sur la prière silencieuse à laquelle se livre le dernier mardi de chaque mois des moines franciscains sur la place du Capitole pour dénoncer les conditions d'hébergement des sans-papiers au centre de rétention de Cornebarrieu : « Que Dieu leur pardonne, ils ne savent pas ce qu'ils disent », a glissé le préfet.