mardi 30 juin 2009

Home ou l'écologie acceptable


Là-bas si j'y suis

C’était beau, c’était très très beau, au début. Il y avait la nature, l’innocence, et puis, et puis, l’homme est arrivé et il a tout gâché.
C’est le thème du film de Yann Arthus-Bertrand, vu par 17 millions de personnes et diffusé dans le monde entier sur tous les supports.
Un film de propagande d’Etat, financé par François-Henri Pinault, PDG du groupe PPR (Pinault-Printemps-Redoute).
Retour sur un bel exemple d’éco-tartufferie (*).
Un reportage de Renaud Lambert
(*) le très a-propos néologisme imaginé par le journal "La décroissance"... à lire et à ce sujet, et bien d’autres
Liens :
- La Décroissance
Le journal qui traque les écotartuffes depuis plus longtemps que nous.
- Les éco-tartuffes
Un film de Sophie Divry, du journal "La Décroissance"

jeudi 18 juin 2009

Burqa interdite?


France Info


Mais comment agir concrètement ? Pour Cécile Duflot, il est difficile de se faire un avis : cela me heurte humainement, en tant que femme et en tant que féministe, mais la solution et comment on résoud cette difficulté, je ne sais pas...

L'histoire ne dit pas si Cécile Duflot se considère autant humaniste que féministe et si en tant que telle l'idée même d'une interdiction vestimentaire la choque.

jeudi 11 juin 2009

Nous et les autres


Nous et les autres. Joël Roman et Houria Bouteldja
par France-culture

Qu’est-ce qu’ont en commun la crise des banlieues, le foulard islamique, la délinquance des mineurs, les retentissements hexagonaux des conflits au Moyen-Orient, les débats sur la mémoire et l’histoire à propos de l’esclavage ou du colonialisme ? En un sens, rien, les occasions sont différentes, voire très éloignées, les problèmes, sans commune mesure, les questions posées ne sont pas du même ordre. Pourtant, une même grille de lecture s’impose, qui organise la présentation des choses, scande le discours médiatique, structure les catégories intellectuelles en reconduisant sans cesse la même polarité : " eux " et " nous ". Entre réprobation et injonctions, les jeunes et moins jeunes issus des immigrations post-coloniales sont ainsi érigés en fauteurs de troubles, voire en ennemis, et convoqués afin de réassurer une identité nationale républicaine. Ce clivage invite ainsi à reposer la question : qu’est-ce qui fonde une communauté politique ?

Avec Joël Roman, philosophe, directeur de la collection " Pluriel " (Hachette Littératures) et Houria Bouteldja, porte parole du Mouvement des indigènes de la république.

http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/nouveau_prog/creation/popupMP3.php ?id=255000134&s=30&p=58


mercredi 10 juin 2009

Le bon g'os 'epose en paix




Lu sur une liste anticoloniale


Il y avait une blague dans les années 80: « Au Congo, y a des g'os cons, au Gabon, ya des bons gars », et ça nous faisait rire !
Y avait déjà des bons g'os aussi . Omar Bongo, qui n'était pas encore El Hadj Omar Bongo Odimba, après sa conversion diplomatique à l 'islam, régnait sur le Gabon depuis 1967, installé par Jacques Foccart, le « Monsieur Afrique » du Général, fondateur du SAC de triste mémoire où s'illustra l'inénarrable Charles Pasqua, et employeur du célèbre mercenaire Bob Denard.
Rappelons que la "Françafrique", baptisée aussi "Pompafrique", fonctionna très bien sous Mitterrand avec son fils Jean-Christophe, surnommé là-bas "Papamadit".
Quel panier de crabes !
L'ami-Omar fut réélu en 2005 avec près de 80 % des suffrages, un score à faire pâlir d'envie le nabot qui saute au plafond avec 28 % de 40% aux dernières européennes. Il fut « l'ami » de Pompidou, VGE, Mitterrand et Chirac (dont il a financé la campagne en 81 ).
Il est mort, l'ex-agent des sévices secrets français, devenu dictateur-franc-maçon, d'un cancer de la prostate, ce qui semble marquer sa préférence pour Mitterrand.
Il est mort, après 42 ans de pouvoir absolu, partagé avec quelques membres de sa famille, après avoir accaparé les richesses de son pays et détourné des fonds publics pour construire, à l'instar de nombre de ses « collègues » africains-amis-fidèles, sa « fortune personnelle » et acquérir des tas de biens, immobiliers et bancaires , alors que son peuple vit dans la misère et que son pays a sombré dans la corruption. ( Mais quand l'exemple vient d'en haut... ).
Tout ce qu'on trouve à dire, comme Kouchner, entre autres, c'est que la France a perdu un ami fidèle, et l'Afrique, un sage. Manque pas d'humour, le ministre du droit d'ingérence. Ils doivent pas s'ennuyer dans leurs petites entrevues, lui et Paul Toungi, son homologue gabonais, gendre du cher disparu.
Belle tartuferie !
Qu' en pense « l'homme de la rue » gabonais ?
On le saura peut-être si les journalistes font mieux que ce qu'il ont fait jusqu'à présent .
Gardez espoir, et portez vous bien.