mercredi 25 juin 2008

Une non-info

Voici une de ces infos qui ne font pas la 'une' et qu'on apprend malheuresement que lorsqu'une autre affaire fait la 'une' et que, s'émouvant du deux-poids-deux-mesures, certains les font connaitre. Pour ma part, je l'ai entendue aujourd'hui de la bouche d'un auditeur de Là-bas Si J'y Suis sur France Inter ainsi que le présentateur Daniel Mermet. Bien évidemment, je vérifie l'info car il ne servirait à rien de colporter des rumeurs. Il semble bien que l'info est bonne. Il n'est pas sûr à 100 pourcent semble t-il que les agresseurs soit du Bétar, de la LDJ ou de l'éxtrème droite sioniste, mais il y aurait des éléments qui porteraient à le croire. Ce qui est clair, c'est que cet info n'a pas été délayée par les médias, et que lorsqu'il s'agit d'une agression d'une personne juive tout le monde, des associations au président en passant par les médias s'empressent sans aucune retenue pour la qualifier d'antisémite avant toute enquête policière ou judiciaire.
Le genre d'infos qui suit, on devrait en parler lorsqu'elle arrive et non siplement en réaction à d'autres affaires comme celle du jeune Rudy le weekend dernier. Dommage que les médias ne nous informent pas de la même manière dans les deux cas.



Rue89

Jeudi se tenait au Centre international de culture populaire (CICP) à Paris XIe, un hommage à Georges Habache, l’ancien chef du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), décédé en janvier.

Organisé par le Comité Al Hakim (nom de guerre de Habache) avec le soutien du centre Phoenix du camp de réfugiés palestiniens de Dheishé, cette réunion a vu intervenir Youssef Habache, neveu du chef du FPLP; le journaliste Georges Malbrunot, auteur de "Les révolutionnaires ne meurent jamais" (livre d’entretiens avec Georges Habache) et Nahla Chahal, coordinatrice de la Campagne civile internationale pour la protection du peuple palestinien.

Selon des informations rendues publiques par le CICP (qui héberge également le siège de l'association France Palestine solidarité), alors que la conférence s'était déroulée dans le calme, les cinq dernières personnes ayant assuré la fermeture du centre se sont fait agresser en bas de la rue Voltaire, par un groupe évalué à environ 25 personnes casquées, armées de matraques et munies de gaz lacrymogènes.

Lors de cet incident, un technicien travaillant pour le CICP a été assez sérieusement blessé et conduit à l’hôpital par les pompiers. Il a reçu une interruption temporaire de travail de 9 jours. Une plainte a été déposée par les victimes et le CICP, tous deux incriminant des "extrémistes sionistes" comme étant les auteurs de l’agression.

Le terme prête évidemment à caution, puisque les éléments les plus radicaux de la communauté juive, qui sont une toute petite minorité, n’ont de "sioniste" que leur propension à être plus durs encore que la droite dure israélienne… tout en demeurant sagement à Paris.

Quoi qu’il en soit, cette affaire prouve une fois encore que certains, dans ces milieux, ont une curieuse conception de la liberté d’expression: quiconque veut commémorer publiquement le 60e anniversaire de la création d’Israël doit admettre que les partisans de la cause palestinienne puissent organiser leurs propres commémorations, quoi qu’on pense par ailleurs de leur objet.


CICP

Cet événement fait suite à de nombreuses agressions régulières du Centre (graffitis de la Ligue de défense juive – LDJ sur les murs de nos locaux, dégradations racistes et tentative d’incursion dans le Centre, le 20 juin 2006, par un groupe d’extrême droite sioniste…). Le CICP condamne avec fermeté cette action fascisante qui vise à faire taire celles et ceux qui dénoncent les injustices de par le monde, notamment en Palestine, en niant toute liberté d’expression.

MAP "la chasse est ouverte"

MAP "la chasse est ouverte"
Vidéo envoyée par machineurs

Au delà de la musique, qu'on aime ou qu'on n'aime pas..voici le nouveau son de la révolte en France. C'est le son de l'insoumission aux thèmes dictés d'avance par les grands médias, les politiques, les intellectuels et aussi la tendance. C'est le son de la révolte contre un réel: le retour d'une certaine barabrie, voire même une certaine tyrannie...dans l'indifférence générale. Générale, l'indifférence?
MAP - clip - "La chasse est ouverte"
Réal : Frederic Aujas
Prod : Emmanuel Pampuri / TRACTOfilm
Chef Opérateur : Nicolas Manson
Montage : Aurelie Jourdan

Clip réalisé en HD tourné avec Kit Mini 35 sur Panasonic HVX 200 + HPX 500

Télédiffuseurs, si le clip vous intéresse, demandez nous un master broadcast ...
HD Cam, DVCpro-HD, Beta Digital, Beta SP ou DV-Cam.

Possibilité de récupérer un fichier haute qualité.

http://www.map-site.fr/
http://www.tracto.tv

mardi 24 juin 2008

Pour la réflexion sur les discriminations et le traitement de l'information


Les questions qu'il s'agit de se poser si on souhaite s'en poser, sont celles-ci: Y a-t-il une seule communauté nationale républicaine et si on admet qu'il n'y en a pas une mais plusieurs, y a-t-il égalité de traitement pour toutes les communautés?
Il semble évident, peut-être plus pour les habitants de la capitale que ceux de province, que ce que l'on nomme avec dédain le 'communautarisme' existe bel et bien. On peut bien sûr parler de 'Français', communauté à laquelle appartiennent bien sûr tous les Français, 'noirs', 'blancs', 'arabes', 'juifs', 'asiatiques', 'musulmans', 'chrétiens', 'bouddhistes' etc. Dans ce cas, on est obligé déja d'arriver à la conclusion qu'il y a au moins une autre communauté: celle des non-français, les 'étrangers', les 'immigrés'.
Cependant, même à l'intérieur de la communauté des 'Français', il semble évident qu'on doit parler de communautés diverses et variées, c'est à dire justement ceux énumérés plus haut. Juste pour la précision, bien que cela paraisse évident, cette liste est généralisante, puisqu'il existe, entre autres, des 'noirs' de divers pays et de cultures, ainsi que des 'arabes', des 'juifs' et des 'asiatiques'. Il en va de même pour les communautés religieuses. Ces communautés n'ont pas attendu la création d'organismes tels le CRIF, le CCM ou le CRAN pour exister.
Bien. Ayant addressé ce point, que peut-on dire de la manière dont ces communautés sont traitées? Ce n'est pas 'communautariste' que de poser cette question. C'est vouloir addresser la réalité. On peut déja admettre que les immigrés sont traités d'une manière particulière, ne serait-ce que par le fait qu'ils sont sujets à des contrôles administratifs auxquels ne sont pas sujets les Français. Qu'on soit d'accord ou non avec cette réalité, on ne peut pas la nier.
Pour ce qui est des contrôles d'identité, aggressifs ou non, en théorie toute personne, immigrée ou française est sujette à des contrôles d'identité. Il semble pourtant clair, lorsqu'on s'informe que les personnes au teint foncé ou aux traits non-européens voire les personnes au comportement jugé 'suspicieux' (quoi que ce terme puisse signifier) ont plus tendance à être controlées que les 'blancs' ou ceux ayant un comportement jugé 'normal'. Lorsqu'on s'y intéresse de plus près, on apprend que ces contrôles sont très souvent abusifs et aggressifs.
Venons en aux actes de violences. On peut parler des violences policières auxquels on a déja fait allusion ci-dessus. Ces violences ne se limitent pourtant pas aux contrôles. On parle assez souvent de 'bavures'. Ces 'bavures' semblent concerner avant tout les immigrés, le plus souvent dans le cadre d'expulsions du territoire, mais aussi des Français ou autres personnes en situation régulière. Lorsqu'on entend parler de ces 'bavures' les victimes semblent le plus souvent être des 'non-blancs'.
D'autres inégalités de traitement concernent le traitement par les médias et les responsables politiques.
On ne peut pas dire que les médias ne rapportent pas du tout les actes racistes anti-arabes ou anti-noirs. Ce qu'on peut dire par contre, c'est que ces actes sont le plus souvent rélégués en bas de l'échelle d'importance des informations. Lorsqu'un meurtre ou une agression est jugé antisémite (voire anti-Chti!), l'information est à la 'une' pendant plusieurs jours voire plusieurs semaines ou plus encore. Comme l'a dit un réprésentant de la communauté juive dans le cadre du meurtre d'Ilan Halimi, de tels meurtres sont rares (il serait le premier juif tué pour son appartenance ethnico-religieuse depuis la seconde guerre mondiale). On pourrait donc comprendre que cela choque particulièrement (même si les actes antisémites non-meurtrières sont quelque peu plus fréquents). Cependant, est-il acceptable que des violences racistes (autres que'antisémites) provoquent moins d'indignation de la part des médias? Il en va de même pour les réactions politiques. Est-il normal, que des leaders politiques jugent un incident avant qu'une enquête aie eu lieu? Pourquoi le font-ils pour des violences à l'encontre de personnes juives et non pour celles à l'encontre de noirs ou d'arabes?
Ceci nous mène donc au traitement socio-médiatico-politique des inégalités. Il ne viendrait pas à l'esprit de dire que les protestants de France constituent une communauté menacée ou oppimée aujourd'hui. Pourtant, il s'agit bien d'une minorité dans ce pays et une communauté qui dans le passé a connu l'oppression. La raison est normale: depuis plusieurs siècles les protestants ne sont en effet pas opprimés. Mais qu'en est-il des juifs? Bien sûr la collaboration française dans l'holocause perpétré à l'encontre de juifs par le régime nazi remonte à seulement soixante ans. Cependant, comme on l'a dit plus haut, les actes antisémites et plus encore les meurtres antisémites restent aujourd'hui plutôt rares en France, surtout si on les compare aux autres violences et meurtres racistes. De plus, comme on a souvent eu le cas d'en parler, les poursuites et les jugements à l'encontre d'actes ou de paroles xénophobes restent clairement biaisés en faveur des actes ou des paroles antisémites. La négation de l'holocauste juif, un holocauste vieux de soixante ans comparé aux écrits et caricatures islamophobes qui caractérisent une xénophobie bien actuelle en sont un exemple pertinant. On peut bien sûr prendre position pour la liberté d'expression, mais elle doit alors être défendue dans tous les cas, et on ne doit pas perdre de vue les divergences entre les traitements xénophobes dont sont victimes certaines communautés comparées à d'autres. Même si on défend aussi bien le droit d'expression d'un auteur ou d'un caricaturiste islamophobe que celui d'un négationniste (de l'holocauste juif), on ne doit pas ignorer la réalité qui est qu'aujourd'hui toutes les communautés ne sont pas opprimées da la même manière. En France comme à l'étranger les populations musulmanes, arabes et africaines ainsi que d'autres populations plus ciblées (Birmans, Tibétains, Haïtiens...) sont victimes d'oppressions dont d'autres populations, y compris les populations juives, ne le sont pas ou le sont beaucoup moins. Il ne s'agit pas d'établir une concurrence des victimes. Il ne s'agit pas non plus de dire que tel génocide serait plus grave ou moins grave qu'un autre. Il s'agit de traiter l'information avec lucidité et honnêteté.

Communiqué de RESF à propos de l'incendie au centre de rétention de Vincennes


Resf

La réalité n’a pas tardé à se manifester. Le décès le 21 juin d’un tunisien de 41 ans dans les murs de la prison administrative pour étrangers de Vincennes a été l’étincelle qui a allumé l’incendie, au sens propre comme figuré. Le soir même un premier départ de feu se produisait. Dimanche vers 15 heures, il semble que plusieurs foyers se soient déclarés, que les policiers sur place auraient été incapables de contenir (les extincteurs auraient été vides). Les internés administratifs étaient alors rassemblés dans la cour, gazés disent certains, parqués derrières des barrières. 17 d’entre eux, intoxiqués par la fumée ont été hospitalisés, quatorze selon la police auraient disparu, les autres ont été transférés en car et en train vers les prisons administratives de Palaiseau, Lille et Nîmes. Les deux centres de rétention de Vincennes sont entièrement détruits.

Emission de radio de Dimanche, lendemain de la révolte et du feu.

Mise au point à propos d'une agression dite 'antisémite'


Mise à jour:

"De manière assez primaire, on a une sorte d'identification à une communauté présupposée africaine ou noire d'un côté, à une communauté juive de l'autre. C'est un antisémitisme par incidence", a-t-il expliqué.

"On ne retient pas une volonté d'agresser particulièrement une personne d'origine juive mais un membre de cette bande de jeunes juifs", a-t-il ajouté, en précisant que lors de l'agression "des insultes antisémites ont fusé de même que dans d'autres bagarres des insultes racistes".



Actualités Free
Les bagarres auraient été motivées initialement, selon la mairie du XIXe, par un litige sur un scooter volé. On ignorait lundi soir si la victime était ou non impliquée dans les bagarres. "Il faut se garder de toute présentation manichéenne de l'affaire", souligne la même source judiciaire.

Il faut savoir que selon certaines sources la victime est lui-même poursuivi pour violences et qu'il serait proche sinon memebre de l'organisme nationaliste juif, le Bétar. Il a donc pu être reconnu par ses agresseurs, et il est tout à fait possible qu'il aie prit part à des violences le jour même ou récemment. Il ne s'agit pas dès à présent de préempter l'enquête, mais de mettre à jour toutes les informations dont nous diposons.

"Qu'on parte pour vivre en Israël par conviction, je respecte profondément ce choix. Mais je n'accepterai pas qu'un seul Juif de France parte parce qu'il a peur, parce que les Juifs de France sont les bienvenus en France qui est leur pays" a-t-il ajouté.
Depuis quand des Français sont-ils 'les bienvenus en France'?! De deux choses l'une: soit les Juifs de France sont Français et ils n'ont pas à être les 'bienvenus', soit ils sont immigrés et pour ma part je les accueille les bras ouverts!

En complément, voici un article sur Agoravox
Extrait:

Et justement, c’est cette violence qu’il faudrait explorer, disséquer, analyser. Je ne sais pas s’il y a plus d’agressions ou pas aujourd’hui qu’hier, mais ce qui est sûr, c’est qu’elles sont beaucoup plus violentes, très souvent proches du lynchage, et ça, ça devrait nous interpeller. Elle touche tous les jeunes, peu importe leur confession ou leur origine. Elle est l’émanation d’une société d’exclusion et de frustration. Ce n’est pas l’antisémitisme qu’il faut agiter, mais notre société et ses déviances qui poussent toujours un peu plus loin les limites de l’intolérance, et de fait, de la tolérance à cette violence. Pernicieux, non ?

Pour ma part, si j'écris ces lignes, ce n'est pas pour décider qui est victime et qui est bourreau. Si j'écris ceci, c'est pour rappeler que le 'deux poids deux mesures' continue. Dès qu'une personne portant une kippah (ou autre signe juif) est aggressé, l'agression est portée en une de tous les médias et immédiatement décrite par les associations, les médias et les politiques comme étant un acte antisémite. Mais qu'en est-il de ceux qui portent leur différence sur leur visage, sur leur peau? Combien d'actes racistes à l'encontre de noirs, d'Arabes et autres? Combien de 'bavures' policières à leur encontre? Combien de fois les médias en parlent-ils en 'une'? Combien de fois les politiques s'en indignent? Il est vrai qu'il n'y a pas de pays 'des noirs' ou de pays 'des Arabes' auprès duquel notre président peut s'émouvoir. Il pourrait bien se rendre en visite officielle au Sierra Léone ou encore en Haïti et rassurer leurs leaders qu'il fera tout son possible pour éradiquer le fléau du racisme en France, et pour dire que les 'noirs de France sont les bienvenus en France'...mais ces pays bien sûr ne représentent pas les noirs du monde entier. Et puis, quand bien même les représenteraient ils, nos leaders iraient-ils faire la courbette devant les leurs?
Il est grand temps d'en finir avec les amalgames. Il faut en finir avec l'amalgame 'antisionisme égale antisémitisme'. Il faut en finir avec l'amalgame 'Israël égale les juifs du monde entier'. Il faut en finir avec l'amalgame 'Judaïsme égale Sionisme'. Il faut aussi en finir avec le chantage à l'Holocauste. Un juif portant kippah et/ou tsitsit qui se fait tabasser ne signifie pas le retour du nazisme. Même le meurtre d'Ilan Halimi pour autant qu'il était violent, antisémite, exécrable, ne signifiait nullement le retour de la barbarie nazie. Par contre, il a signifié entre autres, que lorsqu'un juif est tué (selon un leader juif le premier cas en France depuis la Seconde Guerre Mondiale) ou tabassé, ça fait la 'une'. Lorsqu'un Arabe ou un noir est tué par un raciste ou dans un commissariat (raciste), il faut souvent être militant pour le savoir.
Aucun acte violent, d'autant plus un acte de violence gratuite et haineuse, n'est acceptable. Ces actes devront toujours nous choquer, nous révolter. Nous devrions pourtant nous révolter aussi devant l'indifférence que provoque dans les médias, chez les politiques, parmi les associations certaines violences et l'instrumentalisation que provoque d'autres violences.

Commissariat ordinaire du XIXème arrondissement de Paris


Là-bas

La suite du 23 Juin

Confusions et distinctions


Pierre Stamboul
Extraits:

Nous vivons en pleine confusion. Juif, cela désigne des peuples qui ont une communauté de destin liée à la religion. Sioniste c’est une idéologie. Israélien, c’est une nationalité. Et israélite, c’est le nom (napoléonien) donné à la religion juive. À cause de ces confusions, le peuple palestinien paie depuis des décennies pour un crime qu’il n’a pas commis : l’antisémitisme et le génocide Nazi. À cause de ces confusions, l’Etat d’Israël bénéficie d’une impunité totale malgré des violations incessantes du droit international. À cause de ces confusions, toute critique de la politique israélienne est instantanément qualifiée d’antisémite. Si elle émane de citoyens juifs, ceux-ci sont aussitôt qualifiés de traîtres ayant la haine de soi. Enfin, à cause de ces confusions, une nouvelle forme d’antisémitisme (ré)apparaît qui attribue à tous les Juifs les crimes commis par l’Etat Israélien. Bien sûr, il n’est pas facile de distinguer juif, sioniste et israélien : l’Etat d’Israël se définit comme «juif». On parle de colonies juives, pas de colonies israéliennes. La distinction est pourtant indispensable.


(...)Peut-on associer le souci d’aider les Juifs et le soutien à Israël ? Pas nécessairement du tout. Balfour était antisémite. Beaucoup d’antisémites trouvent intéressante l’idée d’un Etat Juif qui les débarrasserait de leur minorité encombrante. C’est le cas de certains membres du Front National. Aujourd’hui, le courant «chrétien sioniste» qui représente des millions de personnes surtout aux Etats-Unis apporte une aide financière et politique énorme à Israël. Ils ont financé une partie de la colonisation (en particulier la construction de Maale Adoumim). Ce sont pourtant des antisémites !

(...)Peut-on considérer que, face à l’antisémitisme, le sionisme a apporté un «havre de paix» aux Juifs ? Pour les Juifs du monde arabe, sûrement pas, ils n’ont pas été persécutés avant l’apparition du sionisme. Pour les Juifs européens, la question a pu se poser. En tout cas, aujourd’hui, s’il y a bien un pays où les Juifs ne connaissent pas la sécurité, c’est … Israël et il en sera ainsi tant que le sionisme essaiera de détruire la Palestine.

(...)Peut-on associer le souci d’aider les Juifs et le soutien à Israël ? Pas nécessairement du tout. Balfour était antisémite. Beaucoup d’antisémites trouvent intéressante l’idée d’un Etat Juif qui les débarrasserait de leur minorité encombrante. C’est le cas de certains membres du Front National. Aujourd’hui, le courant «chrétien sioniste» qui représente des millions de personnes surtout aux Etats-Unis apporte une aide financière et politique énorme à Israël. Ils ont financé une partie de la colonisation (en particulier la construction de Maale Adoumim). Ce sont pourtant des antisémites !
Peut-on considérer que, face à l’antisémitisme, le sionisme a apporté un «havre de paix» aux Juifs ? Pour les Juifs du monde arabe, sûrement pas, ils n’ont pas été persécutés avant l’apparition du sionisme. Pour les Juifs européens, la question a pu se poser. En tout cas, aujourd’hui, s’il y a bien un pays où les Juifs ne connaissent pas la sécurité, c’est … Israël et il en sera ainsi tant que le sionisme essaiera de détruire la Palestine.

(...)De même, non seulement les principaux dirigeants des Pays Arabes se sont montrés bien peu solidaires des Palestiniens pendant la guerre de 48 ou celles qui ont suivi, mais leur complicité avec les sionistes dans l’émigration d’un million de Juifs du monde arabe a été un coup de poignard dans le dos de la cause palestinienne.

(...)Rappelons une anecdote : en 1948, Menachem Begin veut visiter les Etats-Unis. Les plus grands intellectuels Juifs américains avec en tête Hannah Arendt et Albert Einstein écrivent à Truman en lui disant que Begin est un terroriste et qu’il faut l’arrêter ou l’expulser. À l’époque, le judaïsme, c’est encore très majoritairement Arendt ou Einstein, ce n’est pas Begin. Les assassins Nazis s’en sont pris aux parias des shtetls (****) ou à des gens comme Arendt ou Einstein, insupportables parce qu’universalistes. L’antisémitisme n’a pas frappé les tankistes israéliens.

Commission de sages juifs sauve la face à Sarkozy


Le Monde

Ce texte ministériel s'inspire des recommandations de la mission présidée par Hélène Waysbord-Loing, présidente de l'association de la Maison d'Izieu et ancienne inspectrice générale. Composé de quinze personnalités et membres d'association dont Simone Veil, Claude Lanzmann et Serge Klarsfeld, ce groupe de travail avait été chargé par le ministre de l'éducation nationale, Xavier Darcos, de réfléchir à la mise en oeuvre de la proposition présidentielle. Il avait aussi pour but d'apaiser les esprits après le tollé que cette annonce avait suscité chez les enseignants, parents d'élèves, psychologues, mais aussi au sein d'une partie de la communauté juive.

L'idée du parrainage individuel est abandonnée au profit d'un travail plus collectif sur les enfants de la Shoah, disparus mais aussi témoins ou sauvés par des Justes. "La thématique des enfants victimes constitue l'approche privilégiée pour enseigner l'histoire de la Shoah en classe de cours élémentaire : partir d'un nom, d'un visage, d'un itinéraire, de l'exemple singulier d'une famille dont l'histoire est liée aux lieux proches - l'école, la commune, le département - constitue une approche pédagogique respectueuse de la sensibilité des enfants", indique le projet de circulaire.

dimanche 22 juin 2008

Et souchiste? Ca va?


Indigènes


De mon exil Québécois, j’ai découvert avec stupeur les propos
du ministre de l’immigration et de l’identité nationale au sujet de Houria
Bouteldja et du Mouvement des Indigènes de la République. Après un moment j’ai
été ravi de constater que finalement en France tout va pour le mieux, vu qu’un
ministre en fonction, ici le ministre Hortefeux, a beaucoup de temps à consacrer
à l’interprétation linguistique puis à la traque de ce qu’il estime être un
langage délictueux. Alors évidemment Houria Bouteldja, après le tollé soulevé
par son expression « souchien », auprès des journalistes souffrant de
paranoïa auditive à géométrie variable (vu que les insultes
« Redekiennes » et quotidiennes envers les musulmans semblent être de
bon goût), avait expliqué que bien sûr il s’agit d’un jeu de mot avec le
qualificatif « de souche », exercice ironique que toute personne de
bonne foi (j’hésite d’ailleurs à utiliser le mot « foi » car il semble
tabou en France…) comprenait très bien du reste.
Ce qui me surprend plutôt de
la part des médias qui invitent Hortefeux à aligner des phrases, c’est
l’acceptation tranquille et extrêmement dangereuse de ce même concept coloniale
et raciste qu’est : « français de souche ». La langue Française
étant si riche, elle permet cette belle gymnastique verbale à fin de ne pas dire
« Blanc », car dans le fond, nous savons tous quelle image mental nous
devons recevoir en entendant « Français de souche »...
Alors, on
l’aura compris, Hortefeux est bien « de souche » lui, et il ne permet
pas que sa « souche » soit moquée ! Surtout par une indigène. Vu
que le ministre a le temps entre quatre rafles de femmes « sans
papiers » (celles à qui le président Sarkozy avait promis l’aide de la
France lors de son discours d’élection… ?), de se lancer dans la deuxième
croisade, c’est-à-dire après celle de la pensée unique, celle du langage
unique ; je souhaiterai ardemment qu’il nous explique, dans l’Express
pourquoi pas, quels sont les Français, qui selon lui, se qualifient comme
« souchistes » ? Est-ce que seul un « souchiste » peut
se moquer d’un « souchiste » ? Existe-t-il des « Français de
demi souche » ? Ou encore de « quart de
souche » ?
Sur un plan très personnel, une partie de ma famille a
du fuir la France en 40, justement parce que sa « souche » n’était pas
suffisamment française aux yeux des autorités Françaises de l’époque. Le 27
septembre 1940, le gouvernement Français sortait une « loi »
permettant d’interner les « étrangers » (tiens tiens…) censés être
trop nombreux pour le bien de l’économie française. Précisons qu’ils avaient
pourtant « les papiers », ce qui prouve bien que quand la
« souche » le décide, les papiers ne sont plus garants de
l’appartenance à la collectivité…
Le fait que l’on ait maintenant un
ministère de l’identité national me fait horreur, mais qu’en plus son ministre
se permette de venir nous dire comment parler, est une aberration inquiétante
pour l’avenir proche.
Je vous répète donc ma question
Mr Hortefeux : si j’ai bien compris, le concept de « Français de
souche » ne vous gène pas le moins du monde, ce qui vous choque c’est
simplement que l’on s’en moque. Que pensez vous de
« souchiste » ? Ça va ?
Philippe Kohn (Montréal, le
20juin08)

vendredi 20 juin 2008

Nicolas Sarkozy serait à nouveau lauréat humanitaire

Selon le Canard Enchaîné (pour l'instant la seule source), le Prix Humanitaire de la Fondation Elie Wiesel pour l'Humanité irait cette année à notre cher président. Ce ne serait pas tout à fait une surprise, étant donné qu'en 2003 déja, alors ministre du Kärcher, il fût le lauréat du Prix Humanitaire du Centre Simon Wiesenthal. Je n'arrive pas à savoir si en 2003 déja le petit Nicolas avait chanté le Lech' Bottes Blues devant le CRIF...

jeudi 19 juin 2008

Et le chantage européen continue




Jean-Claude Juncker


Mais demain, d’ici à 50 ans, si nous ne réussissons pas
à maintenir l’Europe qui nous permet de régler pacifiquement nos conflits, nous assisterons au retour des vieux démons. C’est écrit dans l’histoire, c’est inscrit dans le sol européen, c’est inscrit dans ses cimetières. Je sais que ce discours ne passe plus. Ce n’est pas une raison pour ne pas le
tenir.


Juncker et ses collègues devraient peut-être intérroger les citoyens eux-mêmes afin de savoir ce qu'ils pensent de ce traité et de ce référendum. Ils apprendraient sans doute qu'avant tout les citoyens s'insurgent contre l'aspect anti-démocratique du processus. Déja, en 2005, certains ont pu voter et d'autres non. De plus, nos dirigeants n'ont eu que faire de notre décision. Il semblerait d'ailleurs qu'il en soit de même aujourd'hui, puisque comme le rapporte le Guardian, Sarkozy et les siens commencent déja à mettre la pression sur l'Irlande pour que ses dirigeants organisent un nouveau vote. Le résultat ne convient pas? Peu importe, ils revoteront jusqu'à ce qu'ils votent comme on veut.

Aussi,
Mercredi déja, le Canard Enchainé rapportait ces mots de Jacques Delors:

Franchement, on n'a jamais donné autant à un pays de l'Union qu'à l'Irlande. Donc, si les Européens ont un peu de courage, qu'ils continuent sans l'Irlande. Sinon il n'y a plus d'Europe politique: l'Europe, ça devient "prends l'oseille et tire-toi".

Et Sarkozy, toujours dans le Canard:

Ces Irlandais sont vraiment des cons. Ils se sont
goinfrés sur le dos de l'Europe pendant des années, et maintenant ils nous
foutent le bordel.

C'est vrai que les Français, eux, ne se sont goinfrés pendant des siècles que sur le dos des colonies. Ce n'est pas pareil.

Ces leaders auto-proclamés de l'Europe apprendraient finalement, en écoutant le peuple, qu'auprès de celui-ci, le chantage à la guerre ou à l'éviction ne lave pas.

Fort heureusement, il y a d'autres obstacles à franchir pour nos chers despotes. Tout d'abord, un juge de la High Court (cour suprême) Britannique a
ordonné le premier ministre Brown d'attendre le résultat d'une instruction sur le caractère anti-démocratique de la ratification du traité. De plus, le gouvernement tchèque est contraint, comme s'en lamente Le Monde, d'attendre l'avis de la Cour constitutionnelle tchèque sur la ratification.

Qui a peur des sportives voilées?


Le Monde

"La charte olympique impose la neutralité. On ne peut pas l'invoquer pour les badges français et l'ignorer à propos du foulard, continue-t-elle. Selon la règle 51, en effet, aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n'est autorisée dans un lieu, un site ou un autre emplacement olympique"

Est-il si difficile de comprendre que le port du voile ne constitue pas un acte de propagande? J'aurais bien sûr voulu voir les athlètes porter un badge 'pour un monde meilleur' (bien que ça n'aurait pas eu la portée des poings gantés des vainqueurs noirs américains à Mexico en 1968!), mais quel esprit un tant soit peu rationnel ne peut voir le fossé qui sépare le port d'un signe religieux de celui d'un badge politique?

"Ne pas envoyer de concurrentes ou les envoyer voilées, c'est la même
chose ! Une femme qui vit en Iran ne va pas se laisser mourir chez elle sous prétexte qu'elle refuse de porter le foulard, c'est évident. Mais là, nous parlons des Jeux ! La vraie question c'est : croit-on en des valeurs
universelles ou non? A l'époque, les athlètes Nawal el-Motawakel et Hassiba Boulmerka avaient été menacées parce qu'elles avaient couru en short. Si on autorise le hidjab, ces femmes-là n'auront plus le choix, elles devront le porter !"


Mais voila bien le problème:les 'valeurs universelles'. Serait-ce une valeur universelle de déterminer à la place des femmes si elles sont opprimées ou non? On croit rêver...sauf qu'en lisant nos médias on croirait presque que de telles péripéties du sens démocratique et humaniste sont, pour le coup, et dans la République du moins, universelles. Y a-t-il encore espoir? Oh! mon dieu, dites moi que oui (-;

mercredi 18 juin 2008

Les valeurs démocratiques quasi absentes de l'analyse

Libération

Fossé. L’examen des résultats montre que le scénario de 2001 - quand l’Irlande avait rejeté le Traité de Nice - s’est répété. Dans le Nord-Ouest, le non franchit la barre des 60 %. Dans la banlieue sud-ouest de Dublin, il dépasse les 65 %. Mais dans le sud de la capitale irlandaise, les pro-traité ont voté à près de 63 % pour Lisbonne. Le fossé se creuse entre les zones des classes moyennes et privilégiées et celles plus défavorisées ou rurales. «Ces dernières se sont probablement senties menacées par la concurrence étrangère, une baisse des salaires, un risque d’affaiblissement des protections sociales», analyse Ben Tonra, spécialiste des questions européennes à l’université de Dublin. Par ailleurs, les «anti» ont mené une campagne attrape-tout ratissant de l’extrême gauche à l’extrême droite, et mêlant des dizaines d’arguments ou de revendications catégorielles concrètes (avortement, fiscalité, neutralité, etc.). Et ils se sont trouvés un tribun en la personne de Declan Ganley.

En poussant l'analyse simpliste, on pourrait dire peut-être que les riches et/ou les urbains se foutent royalement du caractère démocratique ou non des institutions européennes. Plus finement, peut-être, cela montre que pour ceux qui n'ont pas trop (voire pas du tout) à se soucier du lendemain, l'UE n'est qu'un gros joujou avec lequel on tue le temps ou on se prend à rêver de 'fraternité entre les peuples'.

dimanche 15 juin 2008

Libération (entre autres) piétine les valeurs démocratiques. Appelez les bombardiers américains!


Libé

Voila un magnifique éxercice en chantage, condéscendence, hypocrisie. C'est tout bonnement méprisant non seulement pour les Irlandais mais aussi pour les Français et les Hollandais ainsi que tous les Européens à qui on n'a même pas demandé l'avis par voie de référendum. Quel attitude ignoble que celle de prétendre que les Irlandais doivent leur situation présente à l'Europe et devraient donc laisser tomber leurs choix démocratiques et obéir aux ordres. Je dirais même plus (mon cher Dupond!): c'est d'une suffisance époustouflante! Un Irlandais qui lirait ces lignes de Libé serait en droit de se dire que les Français sont décidémment un peuple bien arrogant... Libé n'a apparemment pas non plus beaucoup d'intérêt pour les valeurs démocratiques et sociales que pourtant il représente (à tort nul doute) dans l'imaginaire commun. Le référendum ne serait qu'une entrave à l'Europe tant voulue par les "élus, [les] chefs d'entreprises [et les] médias". On ne pourrait pas faire confiance au(x) peuple(s). C'est beau comme un journal issu de la révolte sociale!

Voire aussi Acrimed

jeudi 12 juin 2008

Alors que les Irlandais 'font trembler l'Europe', revenons en arrière




Susan George

Le contre-pouvoir doit donc se saisir des outils encore à sa disposition, notamment de la démocratie au niveau national. Hélas, quand la démocratie permet de contrecarrer les désirs des élites, celles-ci s’arrangent pour passer outre. Écoutons Nicolas Sarkozy, qui avouait devant des parlementaires européens dans une réunion privée à Strasbourg, le 14 novembre dernier : « La France a simplement devancé les autres pays en votant non [au référendum constitutionnel en 2005]. Cela arriverait dans les autres États membres s’ils avaient un référendum ; il y a clivage entre les peuples et les gouvernements. Un référendum aujourd’hui mettrait l’Europe en péril. Il n’y aurait pas de traité si nous avions un référendum en France(2). »

Comme le traité incorpore la quasi-totalité de la défunte Constitution avec seulement des « changements cosmétiques » [ dixit Valéry Giscard d’Estaing], comme on a décidé qu’il doit passer, on annulera purement et simplement le vote des Français du 29 mai 2005. Si Hugo Chavez avait refusé de reconnaître les résultats du référendum du 2 décembre 2007 au Venezuela [qu’il a perdu non pas par 54,7 à 45,3 %, mais par 50,7 à 49,3 %], on imagine les cris d’orfraie des élites françaises et européennes ! Celles-ci s’accommodent toutefois fort bien de ce déni chez elles.

lundi 2 juin 2008

Scoop : Un plouc présente le journal de treize heures sur la première chaine privée française


Monde diplomatique

M. Jean-Pierre Pernaut, présentateur du journal de 13 heures de TF1, a expliqué un jour : « Le 13 heures est le journal des Français, qui s’adresse en priorité aux Français et qui donne de l’information en priorité française. Vous voulez des nouvelles sur le Venezuela ? Regardez la chaîne vénézuelienne. Sur le Soudan ? Regardez les chaînes africaines. Le journal de 13 heures de TF1, c’est le journal des Français » (Télérama, 9 décembre 1998.)

Un autre regard sur un fait divers



Il est clair que le texte qui suit provient d'un site d'opinion critique à l'encontre des autorités de ce pays. Il ne faudrait pourtant pas s'imaginer que nos médias télévisés, radiophoniques ou sur papier sont autre chose que l'opinion de nos gouvernants pré-machée à l'usage des citoyens, qui, faut-il croire, ne pourraient sans cela pas la digérer. Alors, tant qu'à s'informer et commenter, autant diversifier!


MIR
Extraits:

Clarifier ce qui a été flouté

Devant le juge, l’épouse reconnaît avoir menti. La demande d’annulation, pour laquelle les deux conjoints s’étaient accordés, la précision s’impose aussi, a été décidée par le tribunal de grande instance de Lille le 1er avril dernier sur la base du mensonge reconnu par la jeune épouse.


Appel à l'intervention de l'état dans les décisions de justice...

Certains iront jusqu’à demander, comble de l’absurde, à ce que l’État se substitue à l’ex-épouse pour faire appel de la décision et annuler l’annulation… Les déclarations du porte-parole du ministère de la Justice, selon qui ce n’est pas la virginité mais le mensonge qui a été l’objet du jugement, sont repoussées avec mépris.


Clarifier à nouveau

Les contrevérités les plus éhontées sont proférées avec une assurance impressionnante. Ainsi, seuls les musulmans sont désignés à la vindicte en tant qu’adorateurs pathologiques de la virginité féminine qui ferait partie du corpus de leur religion. Bien sur, il n’en est rien, aucune disposition du droit musulman ne fait état de l’obligation de virginité pour le mariage, il s’agit d’un héritage patriarcal en évolution. Il demeure néanmoins que la condamnation des relations sexuelles hors mariage est l’un des éléments que l’on peut déplorer mais qui est commun à de nombreuses traditions, la catholique n’étant pas en reste de ce point de vue.


Détournement d'attention


Il est intéressant de noter que le jour même ou cette « polémique » est lancée, l’INED – l’Institut français des études démographiques — publie un rapport accablant sur les violences faites aux femmes en France. Ce rapport est sobrement présenté dans la presse, personne ne s’attardant outre mesure sur un état des lieux particulièrement peu flatteur pour ceux qui présentent leur modèle social comme l’indépassable zénith de l’humanisme.