vendredi 22 février 2008

jeudi 21 février 2008

Rama Yade, une communautariste persécutée à droite?

Nuit solidaire

EDQ
C'est au dernier moment, mais qui sait, peut-être vous qui passez par là aurez le temps...

8 Mai 2008 : Marche des Indigènes


REUNION PUBLIQUE DE LANCEMENT DE CETTE INITIATIVE LE VENDREDI 22 FEVRIER, 19H, A LA MAISON VERTE 127 RUE MARCADET 75018, Métro Jules Joffrin

Le 8 mai prochain, MARCHONS pour montrer que le chemin de la dignité passe par la convergence, au sein d’une même organisation politique autonome, antiracialiste et décoloniale, de tous ceux qui sont aujourd’hui traités comme des indigènes.

En France, des nostalgiques semblent regretter le temps béni des colonies… Mais qu’on les rassure ! Ce temps-là est loin d’être mort ! L’Etat français s’en porte en effet garant : il entretient la continuité coloniale à la française : le racisme républicain. Ainsi, qu’a t-on récolté depuis les élections présidentielles ?

- Un ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale, chargé de préserver la suprématie blanche et chrétienne,

- une criminalisation des sans-papiers, une politique « d’immigration choisie » et une précarisation de l’emploi faisant des immigrés une main-d’œuvre flexible et jetable,

- une politique sécuritaire, racialiste et liberticide, un plan anti-banlieues, désignant les habitants des quartiers populaires en classes dangereuses et ennemis intérieurs : racailles et islamistes,

- un soutien sans faille à la politique guerrière des Etats-Unis et au colonialisme sioniste d’Israël,

- un renforcement de la politique « françafricaine », accompagné de discours colonialistes ouvertement racistes,

- une répression accrue des mouvements de lutte dans les colonies comme en Kanakie.

Le président de la république poursuit, renforce et assume une politique de préférence raciale, entretenue plus ou moins discrètement par ses prédécesseurs à la tête de l’Etat, aidé en cela par une offensive racialiste généralisée en Europe, sur fond de « choc des civilisations ».

Et pour neutraliser nos révoltes et nos résistances, Mr Sarkozy exhibe ses marionnettes noires, arabes et/ou musulmanes !

Notre devoir est d’organiser nos résistances et nos luttes. Ne continuons pas dans la division ; cessons de nous mobiliser de manière ponctuelle ou dispersée, ou encore en confiant à d’autres le soin de lutter à notre place. Aujourd’hui, aucune force organisée n’est l’expression de notre volonté politique.

IL EST URGENT POUR NOUS DE RASSEMBLER NOS FORCES ET DE CONSTITUER NOTRE PROPRE ORGANISATION POLITIQUE, capable :

- d’agir dans tous les lieux de confrontation sociale et politique,

- d’investir les espaces médiatiques et institutionnels,

- d’influer sur les rapports de force pour contrecarrer les politiques racistes.

Parce que le racisme est l’œuvre d’un système politique, économique, politique et culturel bien ancré, défendre nos intérêts dans les quartiers, les entreprises, les écoles…, construire l’égalité de traitement, la justice pour tous et la citoyenneté, imposer le respect du droit des peuples à l’autodétermination, passe nécessairement par l’investissement du champ politique.

Le 8 mai prochain, nous marcherons pour affirmer qu’à travers nos luttes nous poursuivons le combat de nos ancêtres : Africains déportés et réduits en esclavage , colonisés et immigrés.

Le 8 mai prochain, nous marcherons pour célébrer les résistances des peuples qui ont imposé l’abolition de l’esclavage, ainsi que la grande victoire du peuple vietnamien, à Dien Bien Phu, le 7 mai 1954.

Le 8 mai prochain, nous marcherons pour rappeler que le jour même où la France fêtait la fin de l’occupation nazie, la République massacrait des milliers de manifestants algériens à Sétif et Guelma, quelques mois après le massacre de Thiaroye (Sénégal), inaugurant ainsi un nouveau cycle de meurtres de masse dans les colonies, comme à Madagascar en 1947.

Le 8 mai prochain, nous marcherons, 60 ans après l’expulsion des Palestiniens de leurs terres, pour exiger des autorités françaises qu’elles cessent de soutenir Israël.

Le 8 mai prochain, nous marcherons, pour que la France ne participe plus à la politique occidentale de domination et de destruction politique, économique et culturelle (Irak, Congo, Haïti, Afghanistan, Tchad…)

Le 8 mai prochain, nous marcherons pour souligner le formidable engagement des travailleurs immigrés dans les grèves ouvrières qui ont marqué la révolte de mai 1968, il y aura 40 ans cette année.

Le 8 mai prochain, MARCHONS pour montrer que le chemin de la dignité passe par la convergence, au sein d’une même organisation politique autonome, antiracialiste et décoloniale, de tous ceux qui sont aujourd’hui traités comme des indigènes !

Paris, le 10 février 2008

Le Collectif de la Marche décoloniale du 8 mai

Le Collectif de la Marche décoloniale du 8 mai est composé des associations suivantes :

Association des Etudiants de Culture Africaine de Lyon (AECAL), Association des Etudiants kanaks, Cercle de Réflexion Citoyenne de Mantes-la-Jolie, Collectif Racisme et Discriminations de la Société Renault, Comité des familles pour survivre au SIDA, Groupe Frantz Fanon de Bagnolet, Les Indigènes de Belgique, KARITE panafricaine des droits de l’homme et de la diversité (LYON), Kolektif réunionnais SORT DOVAN, Mouvement des Indigènes de la République (MIR), Mouvement pour une Nouvelle Humanité (MNH), les Républicains Basanés, Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens (UTIT), Véto ! (Garges-Sarcelle)

Par ailleurs, l’écrivain anticolonialiste Raphaël Confiant nous a exprimé son total soutien.

Participer, soutenir.

Si vous souhaitez contribuer à notre combat, n’hésitez pas à nous contacter :

Téléphone : 06 50 12 38 74 Email : collectif@marche8mai.org

jeudi 7 février 2008

Not' gars à N'djamena





AFP

Le président tchadien Idriss Deby Itno n'a pas exclu mercredi d'accorder une grâce aux six Français de L'Arche de Zoé condamnés à huit ans de prison pour "tentative d'enlèvement d'enfants" au Tchad.

"Les rapports entre la France et le Tchad ont toujours été au beau fixe. La France n'a pas failli à ses engagements. La France a tenu ses engagements fortement par rapport à l'agression", a dit M. Deby après avoir reçu pendant plus d'une demi-heure le ministre français de la Défense Hervé Morin en visite éclair mercredi à N'Djamena.

Ils voudraient que l'on croie que la France attend la grâce de Deby pour libérer des citoyens français en prison en France? Peut-être Sarkozy et Deby accorderont-ils une grâce à deux voix...

samedi 2 février 2008

Etre Riche, un tabou français

LA-BAS SI J'Y SUIS







Ha! Eric Zemmour m'est sympathique...

Bon, quand il dit que l'amour de son pays est plus important que les taxes qu'il devrait payer si il était riche, ça peut paraitre un peu patriotique, mais bon, je partage l'idée principale.

Alors, le Brunet, c'est un rigolo, celui là! En passant, je trouve intéréssant, qu'il soit beaucoup plus mal à l'aise chez Ruquier que chez Mermet. Peut-être est-ce l'image...mais voyez donc comme il se tortille!
Le plus drôle, c'est quand il assure que nous serions dans un pays quasiment socialiste. Bon, je veux bien lui accorder ça. Tout dépend du point de vue, après tout. Mais, alors, il conviendrait de préciser que ce pays 'socialiste' fait partie d'un système hiérarchiquement supérieur foncièrement 'à droite'. Je ne dirais pas 'capitaliste', car je ne crois pas que ce soit ça le capitalisme (c'est plutôt l'oligarchie plutocrate). Disons simplement que c'est l'argent qui régit ce système. Alors, que les Français détèstent les riches...c'est possible, mais quelle importance? Ah oui, j'oubliais: plus on est riche, plus on veut être riche.
La France serait le 'pays le moins démocratique au monde pour devenir riche'. Et Brunet de comparer la France aux autres pays d'Europe, et plus précisément au Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Espagne. Le monde se réduit à l'Europe Occidentale pour Brunet. De plus, la France devient soudain encore plus anti-argent que la Corée du Nord ou Cuba. Brunet se lamente qu'il n'y aie pas de démocratie de la richesse dans ce pays. Mais c'est qu'il a touché du doigt le problème: tout le monde ne peut pas devenir riche! Et comment tout-le-monde le pourait-il/elle, puisque que serait la richesse si on était tous riches? Brunet démontre tout seul le contraire de sa propre théorie ('plus y a de riches, moins y a de pauvres'), c'est-à-dire, que plus y a de richesse, plus y a de pauvreté. Car ce n'est pas le nombre de riches qui augmente mais bien la richesse détenue par une minorité.
Et Brunet excelle: ces pauvres riches qui ont remplacé les juifs dans l'imaginaire haineux des Français. Ca, ma bonne dame, c'est de l'éffort intéllectuel!
Alors en coeur, appelons avec Eric Brunet à une éducation sarkozienne pour décomplexer les Français! Vive les présidents qui se servent dans les caisses de l'état!