dimanche 30 décembre 2007

Les fonctionnaires s'organisent




REFI

Nous sommes des salariés des services publics : ANPE, Assedic, DDTEFP, ou encore d’associations, d’organismes de formation, nous refusons de collaborer à la chasse à l’étranger qui s’est instauré dans ce pays.


Dans une ANPE du département du Rhône, l’un de nos collègues a été confronté à une situation insupportable : il devait signaler, à la police de l’Air et des Frontières, l’arrivée d’une personne étrangère qui avait été convoquée, à son insu, sur ses plages de rendez-vous.

Malaise… Heureusement, ce jour là, la personne n’est pas venue.

Depuis, nous nous parlons, nous échangeons, il n’est pas question de nous taire, nous ne voulons ni être acteur, ni complice de ce genre de situations qui nous font penser aux pires périodes de notre histoire.


Notre mission c’est l’emploi, la formation, l’insertion, ce n’est pas le contrôle des papiers des étrangers, et encore moins la délation.

Pourtant de nouveaux textes, directives risquent de multiplier ces graves atteintes à notre déontologie.

Nous avons donc décidé de nous organiser et de résister collectivement en créant :

LE RESEAU EMPLOI FORMATION INSERTION.


samedi 29 décembre 2007

Le goût, ça se travaille (à l'aide de marketing)



Rue 89


Reste une question: pourquoi les buveurs de sodas sont-ils aussi persuadés de pouvoir les reconnaître? Parce qu'on goûte aussi avec les yeux, comme le rappelle Annick Faurion. Le logo de la marque inscrit sur la canette influence énormément la perception.

"C'est la fonction d'anticipation du système nerveux central qui joue. Si vous mettez du sel à la place du sucre dans votre yaourt, vous allez recracher la première cuillerée avant même d'avoir senti le sel. Simplement parce que le cerveau avait anticipé l'arrivée d'une saveur sucrée: si la réalité ne correspond pas à l'image sensorielle attendue, celle-ci est instantanément suspecte de danger toxique."

mercredi 12 décembre 2007

Potiche ou pillier?


Rama Yade joue tellement bien le rôle tantôt de la conscience humanitaire du gouvernement, tantôt de l'opposition 'démocratique' à Sarkozy à l'intérieur de son gouvernement.

Libération


«Le colonel Kadhafi doit comprendre que notre pays n’est pas un
paillasson, sur lequel un dirigeant, terroriste ou non, peut venir s’essuyer les
pieds du sang de ses forfaits. La France ne doit pas recevoir ce baiser de la
mort.»

Un dirigeant non-terroriste? Pourriez-vous nous le présenter, Mme Yade? Un dirigeant français, peut-être?


Libération



Silencieuse en Tunisie, en Libye et au Gabon pendant la tournée
africaine de Sarkozy en juillet, absente en Chine et en Russie, muette sur
Guantánamo lors de sa visite aux Etats-Unis, Rama Yade ne s’est illustrée qu’une
seule fois depuis son entrée en fonction. Lors de sa visite au Darfour, elle a
quitté une cérémonie officielle avec fracas en s’écriant: «Ça suffit les
tam-tams ! Où sont les victimes ? 75 enfants meurent chaque jour au Darfour.» Un
chiffre qui ne dit rien en soi : ni de quoi ces enfants meurent, ni si ce
chiffre est supérieur à celui d’avant la guerre.