mercredi 25 juin 2008

Une non-info

Voici une de ces infos qui ne font pas la 'une' et qu'on apprend malheuresement que lorsqu'une autre affaire fait la 'une' et que, s'émouvant du deux-poids-deux-mesures, certains les font connaitre. Pour ma part, je l'ai entendue aujourd'hui de la bouche d'un auditeur de Là-bas Si J'y Suis sur France Inter ainsi que le présentateur Daniel Mermet. Bien évidemment, je vérifie l'info car il ne servirait à rien de colporter des rumeurs. Il semble bien que l'info est bonne. Il n'est pas sûr à 100 pourcent semble t-il que les agresseurs soit du Bétar, de la LDJ ou de l'éxtrème droite sioniste, mais il y aurait des éléments qui porteraient à le croire. Ce qui est clair, c'est que cet info n'a pas été délayée par les médias, et que lorsqu'il s'agit d'une agression d'une personne juive tout le monde, des associations au président en passant par les médias s'empressent sans aucune retenue pour la qualifier d'antisémite avant toute enquête policière ou judiciaire.
Le genre d'infos qui suit, on devrait en parler lorsqu'elle arrive et non siplement en réaction à d'autres affaires comme celle du jeune Rudy le weekend dernier. Dommage que les médias ne nous informent pas de la même manière dans les deux cas.



Rue89

Jeudi se tenait au Centre international de culture populaire (CICP) à Paris XIe, un hommage à Georges Habache, l’ancien chef du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), décédé en janvier.

Organisé par le Comité Al Hakim (nom de guerre de Habache) avec le soutien du centre Phoenix du camp de réfugiés palestiniens de Dheishé, cette réunion a vu intervenir Youssef Habache, neveu du chef du FPLP; le journaliste Georges Malbrunot, auteur de "Les révolutionnaires ne meurent jamais" (livre d’entretiens avec Georges Habache) et Nahla Chahal, coordinatrice de la Campagne civile internationale pour la protection du peuple palestinien.

Selon des informations rendues publiques par le CICP (qui héberge également le siège de l'association France Palestine solidarité), alors que la conférence s'était déroulée dans le calme, les cinq dernières personnes ayant assuré la fermeture du centre se sont fait agresser en bas de la rue Voltaire, par un groupe évalué à environ 25 personnes casquées, armées de matraques et munies de gaz lacrymogènes.

Lors de cet incident, un technicien travaillant pour le CICP a été assez sérieusement blessé et conduit à l’hôpital par les pompiers. Il a reçu une interruption temporaire de travail de 9 jours. Une plainte a été déposée par les victimes et le CICP, tous deux incriminant des "extrémistes sionistes" comme étant les auteurs de l’agression.

Le terme prête évidemment à caution, puisque les éléments les plus radicaux de la communauté juive, qui sont une toute petite minorité, n’ont de "sioniste" que leur propension à être plus durs encore que la droite dure israélienne… tout en demeurant sagement à Paris.

Quoi qu’il en soit, cette affaire prouve une fois encore que certains, dans ces milieux, ont une curieuse conception de la liberté d’expression: quiconque veut commémorer publiquement le 60e anniversaire de la création d’Israël doit admettre que les partisans de la cause palestinienne puissent organiser leurs propres commémorations, quoi qu’on pense par ailleurs de leur objet.


CICP

Cet événement fait suite à de nombreuses agressions régulières du Centre (graffitis de la Ligue de défense juive – LDJ sur les murs de nos locaux, dégradations racistes et tentative d’incursion dans le Centre, le 20 juin 2006, par un groupe d’extrême droite sioniste…). Le CICP condamne avec fermeté cette action fascisante qui vise à faire taire celles et ceux qui dénoncent les injustices de par le monde, notamment en Palestine, en niant toute liberté d’expression.