mercredi 1 juillet 2009

Honduras,quelques détails en plus

On vous dit que l'UE s'oppose au coup d'état à Honduras. Ce n'est guère surprenant. Immaginez que l'armée française soit prise d'une soudaine fièvre d'humanité et décide d'évincer du pouvoir notre nabot national! Par contre, brièveté éditoriale oblige, on vous expliquera seulement que le coup d'état venait en réaction à un référendum voulu par le président, qui aurait permi sa réélection et qui aurait été jugé illégale par la cour suprème du pays. On évitera de vous dire, que le référendum était seulement consultatif et n'engageait pas à un changement de la constitution.
On ne s'attardera pas non plus sur le fait que le président a le soutien d'une grande partie de la population. On ne vous parlera pas des similitudes avec le coup d'état raté contre le président du Venézuela, Hugo Chavez en 2002, et on ne vous parlera pas du rôle historique des Etats-Unis dans cette région du monde ni des importants intérêts économiques et militaires (la même chose me direz-vous) des
Etats Unis en Honduras aujourd'hui encore. On n'insistera pas trop sur la réaction singulière du président des Etats-Unis qui n'a pas jugé bon de renconter le président déchu de Honduras, Manuel Zelaya pourtant en visite à Washington, et qui (Obama) a attendu le lendemain, Lundi, pour affirmer que "nous pensons que le coup n'était pas légal et que le Président Zelaya est toujours président de Honduras." Ceci un jour après des vives condamnations de la part des gouvernements latino-américains, et alors que la prémière réaction de l'administration Obama fut qu'elle attendrait de voir l'évoultion de la situation et qu'elle serait prête à travailler avec toute partie tant que les 'normes démocratiques' seraient respectées. Selon le même représentant, Dan Restrepo, d'autres gouvernements se mèlent des affaires internes du Honduras. Pensait-il au Venézuela? Obama compte-t-il cesser de se méler des affaires internes d'autres pays? L'Iran, par exemple?