vendredi 20 février 2009

Un syndicaliste tué en Guadeloupe


AFP

"La seule réponse de Mme (la ministre de l'Intérieur et de l'Outre-Mer Michèle) Alliot-Marie à nos revendications est de nous envoyer 4 escadrons, nous devons donc renforcer la mobilisation", a-t-il dit avant d'ajouter en criant avec la foule: "Ensemble, on va lutter, ensemble, on va gagner, le jour où nous mettrons le genou à terre n'arrivera jamais".

Peu avant, un responsable de la CGT-G, Jean-Marie Nomertin, avait demandé la constitution d'une commission d'enquête spéciale pour connaître la vérité sur la mort de M. Bino.


Nouvel Obs


Elie Domota doute


Dès l'annonce du drame, le leader du LKP, Elie Domota, avait lancé un appel au calme, renouvelé dans la journée, mais il a aussi émis des "doutes" sur la "version officielle".
"On demande à la justice de mener une enquête approfondie pour réellement définir ce qui s'est passé parce que les circonstances sont encore troubles", a-t-il affirmé. Entouré d'un très important service de sécurité, Elie Domota a participé dans l'après-midi avec plus de 2.000 manifestants à une marche silencieuse vers le quartier Henri IV de Pointe-à Pitre, où a été tué le syndicaliste.
Une autre marche silencieuse d'hommage a rassemblé de 2 à 3.000 personnes à Fort-de-France.