mardi 12 mai 2009

Fiers d'être Français?



Ci-dessus, vidéo mise en ligne par Prochoix (Caroline Fourest)

Interview de Dieudonné sur Fluctua.net. Cliquez pour voir!

Bon, eh bien outre le choix un peu ridicule - désolé Joey Starr! - de la grande intéllectuelle-journaliste-sociologue-reporteur Caroline Fourest pour illustrer le terrorisme intellectuel qu'elle mène à l'encontre de dissidents tels Dieudonné ou Tariq Ramadan, il est tout de même intéréssant de noter une similitude entre les mots de Joey Starr et ceux Dieudonné. Rappellez-vous: l'ennemi de mon ennemi n'est pas forcément mon ami. Et de la même manière, l'ami de mon ami n'est pas non plus forcément mon ami!

Venons en au sujet. Que nous disent donc ces gaillards? eh bien, ils nous expliquent qu'il fait bon être français. Joey Starr s'intègre - que dis-je:
s'assimile - tout à coup avec sa peur soudaine de la 'communauté', sa timidité face à la critique du colonialisme. Joey Starr serait-il devenu rappeur républicain?
Et Dieudonné? Eh bien, pour lui, si les jeunes issus de l'immigration ont la haine du drapeau ou de l'hymne républicain, la faute revient purment et simplement au mouvement anti-raciste de SOS Racisme ou de la Licra. Ils auraient fabriqué une peur du 'petit blanc' raciste peronnalisé par le Front National. Bon, laissons de côté le borgne ridicule qui sert bien évidemment d'épouvantail au système. (Il est vrai que Dieudonné militait à l'époque lui aussi contre le FN, mais chacun a le droit de nuancer ses opinions, voire de changer carrément de combat.) Cependant, Dieudonné voudrait-il nous faire croire qu'il n'y a pas d'autre haine possible pour l'enfant d'immigré que celle du raciste lepéniste inventée par les professionnels de l'antiracisme? N'est-il pas vrai, au contraire, que ces associations ont participé à occulter (peut-être de façon involontaire, voire instrumentalisés par le pouvoir) le racisme institutionnel de la République et qu'à présent ils se détournent même de leur combat d'antan pour soutenir l'industrie de l'Holocauste (le titre d'un des livres de l'universitaire américain Norman Finkelstein)?
Pour ma part, n'étant même pas fils d'immigré (petit-fils d'immigrés fuyant le fascisme et le nazisme, oui!), je crache sur leur drapeau et sur leur hymne (enfin, je siffle!).