jeudi 4 février 2010

Antisémitisme en France


France Info, première radio de désinformation en continue nous (dés)informe ce soir d'une recrudéscence des actes 'antisémites' en France en 2009. Premier point: le mot 'sémite' pour désigner les juifs et à fortiori 'antisémite' pour désigner les actes et paroles anti-juifs sont des inventions de l'ère post-sioniste. On a voulu ethniciser le peuple juif et les rapports avec les juifs en les caractérisant de 'sémites'. Cet épithète est doublement faux, puisqu'il permet de prétendre que les 'juifs' appartiendraient à une seule et même ethnie et que le terme sémite désigne un groupe de langues, dont, entre autres, l'hébreu, l'arabe et l'araméen. Deuxième point: Si l'on parle d'actes antisémites (en admettant que cela désigne les actes anti-juifs), qu'en est-il des actes racistes? Et puisque l'on fait une distinction entre les actes à l'encontre des 'juifs' et les autres ethnies, pourquoi ne parlerait-on pas d'actes anti-arabes, anti-noirs, anti-tziganes, anti-asiatiques etc.? Troisème point: pour parler d'actes à caractère xénophobe, pourquoi inviter le président du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France? Finalement, ce président, Richard Pasquier s'émeut au micro que ces chiffres à la hausse sont en partie au moins dûs aux actes antisémites à la suite du massacre (qu'il nomme opération) à Gaza par l'armée d'occupation israélienne. Il trouve absolument déplorable que l'on s'en prenne à des personnes à cause d'évènements dans un autre pays, pour la seule et unique raison que ces personnes sont de confession juive. Il a raison. Mais alors, pourquoi le CRIF rencontre-t-il une membre du Knesset israélien, Tzipi Livni? Et pourquoi faire campagne pour la libération du soldat israélien Gilad Shalit? Ah oui c'est vrai: il est français. Mais, attendez: Salah Hamouri aussi est français. Mais il a le tort de ne pas être français et juif, et surtout de ne pas être français et membre de l'armée d'occupation israélienne.