jeudi 3 juin 2010

Les rafles en 2010


Libération

De source policière, l’évacuation s’est passée relativement dans le calme et il n’y a pas eu d’interpellation.

En revanche, selon Jean-Hubert Guidou, un délégué CGT qui soutient le mouvement des sans papiers, la police a procédé à une «trentaine d’interpellations», au cours de l’opération.

Un journaliste de l’AFP présent sur les lieux a constaté peu après 08H00 que les marches de l’Opéra Bastille étaient complètement vidées, seules restaient des dizaines de couvertures, sacs de couchage éparpillés, tandis qu’un groupe de gendarmes mobiles courait derrière un groupe de sans papiers dans une rue adjacente.

Selon Amidou, 42 ans, commerçant ambulant place de la Bastille, «les policiers sont arrivés par la place de la Bastille, puis par le haut des marches, ils ont répandu du gaz lacrymogène et ensuite, ils ont procédé à des interpellations». Selon lui, il y a eu des blessés légers au cours de l’opération.


Le fascisme, c'est la gangrène à Tel-Aviv comme à Paris.